Arrêt sur image. Pause. Retour en arrière. Quelques jours après la clôture de la manifestation, AlloCiné vous propose de revenir en images sur le 9e Festival Fantastic'Arts de Gérardmer, qui s'est achevé le dimanche 20 janvier sur un nouveau triomphe du cinéma horrifique ibérique.
Deux ans après le sacre de la très sombre et réussie Secte sans nom de Jaume Balaguero, le jury présidé par Norman Jewison a consacré l'intriguant Fausto 5.0 de son Grand prix, mais surtout El espinazo del diablo signé Guillermo Del Toro, lauréat du Prix du jury, du Prix de la critique internationale et du Grand Prix jeunes de la région Lorraine.
Une nouvelle fois mis en valeur dans l'un des plus prestigieux festivals fantastiques en Europe, le thriller ibérique est décidément l'une des du moment, renforcé encore par les très bons résultats internationaux des Autres d'Alejandro Amenabar (près de 100 millions de dollars de recettes aux Etats-Unis et plus d'1,1 million de spectateurs en France) et l'arrivée sur nos écrans de Vanilla sky, adaptation américaine d'Ouvre les yeux du même Amenabar.
L'Apocalypse en invitée
Autre vedette d'un festival d'où l'on retiendra également l'inventivité d'un Donnie Darko récompensé du Prix Première de l'oeuvre la plus innovante : l'Apocalypse, de ce 9e Festival de Gérardmer. Un terme d'actualité, mais pris ici dans son sens premier, à savoir "la révélation, la divulgation".
Projections, colloques, rétrospectives : l'Apocalypse aura été présente jusqu'au bout dans la tête des festivaliers de la petite station vosgienne. Au petit matin du 21 janvier, les projecteurs se sont éteints, les rideaux rouges sang ont été remballés et tout le monde s'en est allé. Non sans, bien sûr, se donner rendez-vous l'année prochaine.
Thomas Colpaert
