Etrange début que celui de la bande-annonce de The Time machine (mise en ligne sur le site officiel du film). Là où certains cinéastes auraient directement misé sur les effets spéciaux, Simon Wells présente Alexander Hartdegen (Guy Pearce), un inventeur du siècle dernier en visite dans un musée futuriste qui se retrouve face à sa propre invention, mise au point un peu plus d'une centaine d'années auparavant : la machine à remonter le temps. Mais la machine exposée relève de l'imaginaire et de l'imagination du célèbre écrivain H.G. Wells, et est présentée d'une façon très personnelle par l'interface vidéo du musée (Orlando Jones)...
Puis, naturellement, le cinéaste revient vers les standards hollywoodiens, efficaces et classiques, à savoir la présentation de l'histoire à travers différentes époques (un inventeur met au point la célèbre machine pour tenter de retourner vers le passé, avant la mort de sa fiancée) puis une succession de scène spectaculaires, notamment son arrivée vers la Terre du futur peuplée d'hommes sauvages et des terribles Morlocks, une race mutante vivant sous terre (dont un Jeremy Irons méconnaissable).
Simon Wells adapte son ancêtre
Mis en scène par le propre arrière-petit-fils de H.G. Wells, remplacé deux semaines avant la fin du tournage par Gore Verbinski pour cause d'extrême fatigue, The Time machine rappelle étrangement La Planète des singes (un homme venu d'ailleurs libère les humains de la domination des bêtes), notamment la version de Tim Burton... Initialement programmé pour décembre 2001 et repoussé après les attentats du 11 septembre (une scène présente des morceaux de la Lune détruisant Manhattan), le film est attendu le 8 mars aux Etats-Unis et le 27 mars 2002 en France.
Yoann Sardet
Embarquez pour la bande-annonce de "The Time machine" sur le site officiel du film
Formats : Quicktime, WindowsMedia