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    Un Mifed morose ?

    Bilan en demi-tente pour le Mifed 2001 qui demeure toutefois un rendez-vous incontournable pour les professionnels du cinéma et de l'audiovisuel.

    La cuvée 2001 du Mifed ne restera pas dans les annales, la psychose des attentats de septembre dernier ayant entraîné l'absence de poids lourds du marché du cinéma et de l'audiovisuel comme les Américains et les Japonais. Il en a résulté un bilan moins fructueux que les années passées et les négociations les plus attendues comme celles entre Miramax et Good Machine, se sont faites par téléphone.

    Les acheteurs favorisés

    Cependant, Milan n'a pas été un fiasco et les affaires ont continué. L'absence des acheteurs japonais et américains a permis à des pays de plus petites tailles, comme le Venezuela, la Russie et certains pays d'Asie du Sud-Est, de se hisser sur le devant de la scène. La conjoncture économique défavorable a globalement entrainé une baisse des prix favorisant les acheteurs par rapport au vendeurs. Les produits originaux ou impliquant des stars quant à eux, n'ont pas souffert de rabais.

    A noter que Gaga, unique compagnie japonaise présente, a été particulièrement active en achetant Rules of attraction à Lions Gate, le Huit femmes de François Ozon à Celluloid Dreams et When the ride is ruff (un projet pour Wesley Snipes tourné dès février prochain) à Creative Union Entertainment. La société avait conclu avant le MIFED un accord avec Miramax pour quatre films dont les futurs Chicago et Behind the sun.

    Dans la concurrence qui l'oppose à Londres, Milan prend de l'avance dans la mesure où les professionnels s'accordent de plus en plus à dire qu'elle est plus efficiente et moins coûteuse que sa rivale anglaise.

    David Custodio avec Screendaily

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