Lille, les courts métrages et le rêve
Jusqu'au 8 avril, Lille se met à l'heure des courts métrages. Pour sa seizième édition, le Festival du Film Court, organisé par les étudiants de l'EDHEC (Ecole des Hautes Etudes Commerciales), retrouve le complexe UGC et le cinéma Art et Essai, le Majestic de la rue de Béthune, où pendant cinq jours, les Lillois peuvent s'en mettre plein la vue en courts métrages.
Cette année, le thème choisi est le rêve, et toutes ses facettes : fantasmes, songes, onirisme, chimère, cauchemars, illusions... Les organisateurs ont voulu mettre l'accent sur cette magie qu'est le rêve dans le Septième Art. Un moyen de s'évader, de parcourir des horizons différents, imaginaires et improbables... Des séances spéciales sont organisées autour de cette thématique fantasmagorique.
C'est le réalisateur paparazzi Alain Berbérian (La Cité de la Peur, Six Pack) qui dirige le jury du court, où il sera épaulé dans sa tâche par l'égérie des films de Chabrol, Stéphane Audran (Violette Nozière, Les Biches, Les Noces Rouges), du scénariste et réalisateur Jacob Berger (Angels), du journaliste Pascal Barollier, de la consultante Isabelle Fauvel, du technicien son Jean-Pierre Ruh, du producteur Jean-Philippe Andraca (Kennedy et moi, Le Goût des Autres) et de l'inépuisable enseignante cinéma de l'Université de Lille 3, Louisette Faréniaux.
La sélection des films en compétition officielle reflète 45 films et univers différents, où tous les genres sont représentés. Les spectateurs pourront découvrir ces petits bijoux de création et d'expression libre, tels L'ange et la marionnette (d'Eric Fignon), HLA Identique de Thomas Briat (multirécompensé au dernier Festival de Valenciennes), Premier Noël (de Kamel Chérif), Grandpa (d'Andy Shelley), La Polyclinique de l'amour (d'Artus de Penguern) ou encore La Part d'Ombre d'Yvon Marciano, lauréat du Prix Carte Noire au dernier Festival de Paris.
Pour la deuxième année consécutive, le MALIFIC (Marché Lillois du Film Court) aidera à la distribution et la promotion de ces courts métrages, en proposant le Scénar'Canap, sorte de rencontres "à dimension humaine" entre professionnels, scénaristes et diffuseurs ; un salon de lecture de scénarios et des stands de présentation de supports (cassettes, vidéos...) seront disponibles aussi pour les festivaliers.
L.B
