Les rôles se succèdent mais ne se ressemblent pas pour Edward Norton. Il a signé pour Motherless Brooklyn que produira New Line Cinema.
Dans l'adaptation du livre de Jonathan Lethem, Lionel Essrog est un détective qui souffre du syndrome de Tourette. Il enquête sur l'assassinat de son mentor, mais sa maladie est un obstacle de taille.
Le syndrome de Touette est une maladie du système nerveux qui se manifeste par des tics moteurs (mouvements involontaires) ou vocaux (claquer la langue, répéter des sons). Mais aussi par une bougeotte constante… «C'est un rôle en or pour Edward», se réjouit un responsable de New Line. «Le personnage est intéressant et complexe. Il est diminué par sa maladie, c'est ce qui l'empêche de réussir ce qu'il entreprend».
L'acteur avoue avoir pour modèle Dustin Hoffman. Ce dernier a aussi choisi des personnages atypiques, comme celui d'un autiste dans Rain Man. A trente ans, Norton a déjà tourné avec Woody Allen (Tout le monde dit I love you) et Milos Forman (Larry Flint).
Ses personnages vont de l'enfant de choeur (Peur Primale) au joueur de poker (Les Joueurs), en passant par le skinhead repenti (American History X)…
En France sortira dès le 10 novembre Fight Club, réalisé par David Fincher (Se7en), où il incarne l'employé d'une compagnie d'assurances. Dans ce club très privé, tenu par Brad Pitt, des jeunes gens s'affrontent lors de combats sans merci.
Ce film ne manquera pas de relancer la polémique de la violence au cinéma. Son réalisateur se défend d'en avoir fait l'apologie. Il conçoit son film comme le portrait satirique d'une génération et d'une fin de siècle.
Edward Norton a réalisé son premier film, Keeping The Faith. Un prêtre (lui-même) et un rabbin (Ben Stiller) tombent amoureux de la même femme (Jenna Elfman). Mais l'un a fait voeu de célibat et l'autre ne peut pas épouser une «goy». C.R.
