Mon compte
    Gillian Anderson au début du siècle

    Gillian Anderson remonte le siècle pour interpréter une mondaine, Lily Bart, dans "The House of Mirth" du britannique Terence Davies.

    Gillian Anderson veut montrer au monde entier qu'elle n'est pas uniquement la cartésienne Dana Scully de la série X-Files. Profitant du "break" estival, elle a rangé ses tailleurs strictes et laissé son collègue Mulder à ses interrogations extra-terrestres pour rejoindre le tournage de The House of Mirth du britannique Terence Davies.

    Le cinéaste, qui n'avait plus tourné depuis 1994 (La Bible de Néon), s'est lancé dans l'adaptation de The House of Mirth, la nouvelle écrite en 1905 par la romancière Edith Wharton.

    Cette dernière narrait le destin d'une jeune et belle femme à marier de 29 ans, Lily Bart, aux prises à la superficialité et l'hypocrisie de la société aristocrate new-yorkaise du début de siècle. Son charme et sa naïveté attiseront les convoitises de vautours, avides de sexe et d'argent. Mais, déchirée entre son cœur et sa tête, elle ne connaîtra qu'un seul amour : Lawrence Selden, homme qui n'a pas le sous.

    C'est la rousse Gillian Anderson, remarquée récemment sur grand écran dans La Carte du Cœur de Willard Carroll et Les Puissants de Peter Chelsom, qui a été retenue pour incarner cette femme du monde. Si le réalisateur a choisi l'héroïne de la série paranormale, c'est qu' "elle a un visage qui évoque le début du siècle".

    Tourné à Glasgow (Ecosse), le film réunit une distribution éclectique. Eric Stoltz (Rob Roy) joue l'infortuné homme, dont est amoureux Lily. L'ex-Blues Brothers, Dan Aykryod, est Gus Trenor, une brute de financier qui cherche uniquement à "baiser" Lily. Dans ce monde de rapaces gravitent aussi Laura Linney (vue dans Les Pleins Pouvoirs et The Truman Show), qui interprète Bertha Dorset, une fourbe catin ; et Terry Kinney (Body Snatchers), un vaniteux héritier, aveugle des coucheries de sa femme. Anthony Lapaglia (Son of Sam), Elisabeth McGovern (Once Upon a Time In America) et Jodhi May (A World Apart) complètent le casting.

    En s'attaquant à cette transposition, le réalisateur Terence Davies finalise un projet vieux de quinze ans. Il tenait à cœur cette nouvelle, où il retrouvait toutes les caractéristiques de la société vénale : sexe, argent, coups bas, mépris, hypocrisie... enfin, une certaine vision contemporaine des rapports humains. L.B

    FBwhatsapp facebook Tweet
    Commentaires
    Back to Top