Après avoir longtemps fait la part belle au septième Art venu d'Espagne ou d'Amérique latine, avec "le Cinéma des mondes latins", Arcachon a changé de registre cette année en accueillant "le cinéma au féminin", depuis le 13 et jusqu'au 19 septembre.
Pour le premier millésime de ce nouveau festival, "féminin" sans être "féministe" (un type de cinéma qui a déjà tribune à Créteil, dans le Val-de-Marne), Arcachon verra s'affronter onze films en compétition, tous inédits et tous réalisés, écrits ou produits par des femmes.
Dans le jury du festival, présidé par la comédienne Macha Méril, ce sont bien sûr les femmes qui se taillent la part du lion, avec la présence de Maria Schneider (Le dernier tango à Paris), Clémentine Célarié, Florence Thomassin et la réalisatrice allemande Helma Sanders-Brahms.
Mais les hommes ont également droit de cité dans ce jury chargé de remettre les "vagues" du meilleur film, du meilleur scénario, de la meilleure actrice et du meilleur acteur, avec le réalisateur Stéphane Giusti et le jeune acteur Saïd Taghmaoui.
Mardi soir, le Festival d'Arcachon a rendu un hommage particulier à l'actrice Bulle Ogier, aperçue récemment dans "Vénus beauté", de Tonie Marshall, qui s'est vue remettre une "vague" d'honneur pour sa carrière et dont sept films seront programmés au cours de la semaine.