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    22, v'là le justicier Sly

    Sylvester Stallone fera - encore - justice lui-même dans le remake de "Get Carter", le film culte britannique des 70's

    Les muscles vont parler : Sylvester Stallone, dit Sly, is back. Il vient d'accepter d'être le héros principal de Get Carter, la reprise d'un film britannique des années 70 de Mike Hodges, qui avait réalisé dans le temps L'Irlandais avec l'ex obscur boxeur-dépresso-alcoolo et accessoirement figurant, Mickey Rourke.

    L'histoire est tirée du livre de Ted Lewis, Jack's return home ; elle raconte le désir de vengeance d'un gangster qui cherche à laver la mort de son frère, descendu par la pègre locale de Newcastle. Interprétés dans l'original par le trop fort discret Michael Caine (A nous la victoire, C'est la faute à Rio) et Ian Hendry, La loi du milieu (titre français) portait un regard dur et intransigeant sur le monde de la violence, mais aussi de la respectabilité.

    Cette nouvelle adaptation serait réalisée par le réalisateur Sam Bayer, spécialiste des vidéoclips pour David Bowie, Rolling Stones et Nirvana. Les premières prises de vue pourraient avoir lieu dès cet automne, et le film serait produit par Mark Canton, Neil Canton et Elie Samaha.

    Le super étalon italien (son premier film "porno") revient jouer le superhéros, défenseur des droits de l'homme (!) et redresseur de torts. Passé maître ès films d'action à gros budgets, grosses explosions, Sylvester Stallone montre généralement comment on règle la justice (in)humaine : en exhibant ses muscles, comme dans Judge Dredd, Cobra, Haute Sécurité, Assassins, Over the top ou dans les séries du guerrier Rambo et du boxeur Rocky Balboa.

    Dans son dernier film Cop Land de James Mangold, il s'offrait même le luxe de prendre 20 kilos (à la De Niro) pour camper un flic tourmenté, gras, humain avec une lueur d'espoir, qui n'hésitait pas à dénoncer les agissements de ses irrespectueux collègues, Harvey Keitel, Ray Liotta et Bob De Niro. Si, si !!

    Réalisateur de trois des cinq Rocky, (mais aussi de La taverne de l'enfer) et scénariste à ses -petites- heures perdues, le shérif à la voix rauque, aux paupières tombantes et aux tatouages extra-calibrés ne désespère pas de concrétiser son rêve : tourner un film sur la Formule 1.

    Attention, Sly, va encore casser la baraque (comme d'hab'). L.B

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