Le Festival Imagina, qui se partage cette année entre Monaco et Paris, présente pour la première fois un espace réservé aux techniques les plus innovantes.
Ce 'Village de l'innovation', qui rassemble treize stands représentant six pays différents, est un lieu foisonnant d'images de synthèse qui évoque une sorte de laboratoire du futur.
A l'opposé de l'exposition industrielle qui est présentée depuis mercredi au Cnit la Défense à Paris, le 'village de l'innovation' permet de découvrir des initiatives originales dont toutes n'ont pas encore trouvé de débouché commercial.
De l'avis de nombreux habitués, cet espace de démonstration visuelle et de rencontre rapelle les débuts du festival, il y a dix-huit ans, lorsque l'image de synthèse en était encore à ses balbutiements.
Ce lieu représente un pôle d'activité fort où les visiteurs sont amenés à découvrir la variété des applications possibles des nouvelles technologies, précise Gilbert Dutertre, responsable technique et développement, à l'origine du projet.
Le parcours jalonné de stands rapelle à quel point les images de synthèse sont devenues ces dernières années un vecteur commun à de nombreuses professions.
La compagnie française Dust expose jusqu'au vendredi 22 janvier, sa technique automatisée de restauration d'images en qualité cinéma, et notamment sa restauration spectaculaire des archives vidéo du procès d'Eichmann.
Le film de deux heures, Un spécialiste, sera présenté en février prochain en ouverture du festival de Berlin. AFP