Attention, cet article contient des spoilers sur la saison 19 de Grey's Anatomy, encore inédite en France. Si vous ne voulez rien savoir, ne lisez pas ce qui suit !
Sous ses airs de reboot, la saison 19 de Grey's Anatomy, qui a débuté hier soir aux États-Unis sur ABC, n'en oublie pas pour autant le passé et semble bien décidée à offrir de gros clins d'œil aux premiers épisodes de la série médicale à succès. Ce qui n'est pas pour nous déplaire.
En effet, le premier épisode de cette nouvelle fournée, intitulé non sans humour "Everything Has Changed" ("Tout a changé"), se déroule six mois après les événements du final de la saison 18 et décrit le premier jour au Grey Sloan des nouveaux internes Lucas (Niko Terho), Jules (Adelaide Kane), Mika (Midori Francis), Blue (Harry Shum Jr.) et Simone (Alexis Floyd).
À la manière du pilote de Grey's Anatomy qui, en 2005, voyait Meredith (Ellen Pompeo), Cristina, Izzie et les autres débarquer pour la première fois dans cet hôpital qui allait bouleverser leurs vies à tout jamais.
Les parallèles avec le tout premier épisode de la série ne s'arrêtent d'ailleurs pas là puisque, comme le teasait déjà la bande-annonce de la saison 19 visible ci-dessus, Jules, l'une des internes, se rend compte qu'elle a "accidentellement" couché avec un médecin superviseur (à savoir Link, joué par Chris Carmack) la veille de son entrée au Grey Sloan. Tout comme Meredith il y a dix-sept ans, avec Derek Shepherd.
Décédé en saison 11, Derek, qui était réapparu en saison 17 sous forme de rêve (toujours incarné par Patrick Dempsey), est d'ailleurs plus que jamais "présent" dans ce season premiere car les scénaristes de Grey's Anatomy ont imaginé un twist qui ne devrait pas manquer de ravir les fans de la première heure.
Le neveu de Derek parmi les nouveaux internes
Consacré en partie à nous en apprendre un peu plus sur les nouveaux personnages de la série, le premier épisode de la saison 19, qui sera diffusé courant 2023 en France sur TF1, révèle notamment que la mère de Simone est morte en lui donnant naissance dans l'hôpital où elle s'apprête à suivre son internat.
Mais la plus grosse surprise concerne le personnage de Lucas, joué par Niko Terho. Visiblement considéré comme le "maillon faible" de la promotion d'internes selon Deadline, Lucas a cependant pour lui un argument de taille qui le rend intéressant aux yeux de l'hôpital : c'est un Shepherd !
D'après Amelia (Caterina Scorsone), Lucas était le neveu préféré de Derek. Et si l'on pourrait penser que Meredith a engagé le jeune apprenti médecin pour son lien de parenté avec son défunt mari, il n'en est rien puisque l'héroïne de Grey's Anatomy confie au cours de l'épisode que Lucas lui rappelle en fait... Amelia.
Capture d'écran/ABC
"L'idée d'incorporer un autre Shepherd au sein de la série est arrivée assez rapidement, alors que nous étions en train de réfléchir à ce à quoi allait ressembler cette nouvelle promo d'internes", explique Krista Vernoff, la showrunneuse de Grey's Anatomy, dans une interview accordée à Deadline.
"Nous avions envie de faire des clins d'œil aux racines de la série, sans pour autant réinventer nos personnages d'origine, et l'idée d'avoir un Shepherd que l'on rencontre alors qu'il est seulement interne nous a paru être de l'or".
"Nous avons fait la connaissance de Derek alors qu'il était un chirurgien titulaire qui convoitait déjà le poste de chef de la chirurgie. Et on avait la sensation que l'introduction d'un des membres de la famille Shepherd alors qu'il débute à peine sa carrière dans la médecine nous permettait de faire référence aux personnages historiques de la série sans pour autant défaire ce qui avait été raconté précédemment".
Tout ce qu'il faut savoir sur la saison 19 de Grey's Anatomy
La présence de Lucas parmi les nouveaux internes offre en tout cas sans conteste de nombreuses possibilités d'intrigues aux scénaristes. Comme par exemple des flashbacks mettant en scène Derek ? Une question que Deadline a posée à Krista Vernoff, laquelle a répondu qu'aucune discussion n'avait été entamée avec Patrick Dempsey pour le moment, mais qu'il ne fallait "jamais dire jamais".
