De qui ça parle ?
Virginie Thévenot, une prof de maths un peu spéciale, profite d’une grève générale dans un collège pour tenter une expérience hors du commun avec un petit groupe d’élèves. Elle prend un pari : leur laisser faire ce qu’ils veulent… Une étincelle qui va enflammer les esprits des ados, provoquer une petite révolution au sein du collège et bouleverser leur vie à tous.
Comment renouveler le film d'école ? C'est le pari que prend cette comédie, L’École est à nous, à l'affiche cette semaine, avec un point de départ original, qui paraît assez fou, mais pas si improbable. "C'est une prof qui recherche, qui décide de faire une expérience avec les élèves pour faire autrement que ce qu'on a l'habitude de voir dans l'enseignement", détaille la comédienne Sarah Suco à notre micro, et prof principale de cette comédie française.
"'L'imagination est plus importante que le savoir', c'est une citation d'Einstein. Et c'est en quoi croit mon personnage en tout cas. Elle a envie d'essayer avec eux cette expérience, de leur faire faire ce qu'ils veulent. 'A partir de maintenant, vous faites ce que vous voulez !' Donc ils sont à la fois désœuvrés, mais mènent des projets personnels, et pour ce personnage de voir ça", complète-t-elle.
"La plupart des films sur l’éducation font un constat plutôt pessimiste. Moi, je voulais absolument proposer quelque chose d’optimiste, avec un semblant d’utopie, et pour ce faire, il fallait être crédibles, et nous inspirer d’expériences qui ont été tentées – notamment en Europe du Nord", développe Alexandre Castagnetti, réalisateur et coscénariste de L’École est à nous." Cela nécessitait donc que Virginie (Sarah Suco) puisse réaliser la sienne avec un petit groupe d’élèves et il fallait trouver une raison pour que cette enseignante du secondaire puisse œuvrer ainsi."
Et d'ajouter : "C’est en échangeant avec François Taddei qu’est née cette idée de grève générale, qui permettait de transformer l’école en terrain d’expérience. Me sont tout de suite venus à l’esprit les plans inauguraux de l’école vide, comme pour dire : voici la richesse que nous avons à disposition dans nos villes et villages ! Voici l’endroit que nous pourrions transformer en un lieu où nos enfants pourraient se rendre sans avoir la boule au ventre !"
Après La Colle ou encore Tamara 1 et 2, Alexandre Castagnetti réalise donc à nouveau un film à destination du public adolescents. Comme dans ses précédents films, on retrouve de l'humour, une pointe d'émotion et de tendresse, et une réflexion sur le sens que l'on peut donner à l'école et l'éducation.
L’École est à nous est en salles depuis ce mercredi 26 octobre.