“Marilyn Monroe n’existe seulement qu’à l'écran.” Cette réplique, présente à la fin de la nouvelle bande-annonce de Blonde, illustre l’ambition de ce biopic signé Andrew Dominik : un portrait complexe et torturé de la plus grande icône glamour du cinéma hollywoodien.
Dans la peau de Marilyn Monroe - ou Norma Jean -, on retrouve Ana de Armas. Loin de l’univers de Mourir peut attendre et The Gray Man, l’actrice se donne corps et âme dans ce rôle de composition où elle semble parfois disparaître derrière ce personnage si imposant.
Les nouvelles images promettent un grand spectacle visuel et émotionnel. Adapté du roman controversé de l’auteur Joyce Carol Oates sur la vie privée de la star américaine, le film semble plus que jamais mettre l’accent sur le visage sombre de l’héroïne de Certains l’aiment chaud.
Bien avant sa sortie, Blonde fait déjà l’objet de plusieurs polémiques pour son caractère sexuel. Jugé trop sulfureux pour la plateforme, le long métrage est resté longtemps sur la table de montage, le réalisateur ne voulant pas compromettre sa version aux restrictions du géant du streaming.
Finalement, le film obtient, aux États-Unis, une classification rare : NC-17, à savoir une interdiction formelle aux moins de 17 ans. C’est plus que l’habituel Rated R - déconseillé aux moins de 17 ans. D’une durée ambitieuse de 2h46, Blonde est présenté en compétition à la Mostra de Venise.
Pour découvrir Blonde sur Netflix, rendez-vous le 23 septembre.