Marqué par un article du Time Magazine, traitant de la difficile réinsertion des soldats dans la vie civile, le célèbre producteur Samuel Goldwyn achète les droits de “Glory for Me”, roman en vers de MacKinlay Kantor, qui relate le même sujet, pour l’adapter sur grand écran, sous le titre Les Plus belles années de notre vie.
Il désigne William Wyler au poste de réalisateur : correspondant de guerre durant trois ans, ce dernier a notamment perdu l’audition du côté droit en filmant un bombardement en juin 1944. Sa propre expérience sert inévitablement l’authenticité de la mise en scène, à l’instar d’Harold Russell, acteur non professionnel, qui incarne le second rôle d’Homer Parrish. En l’engageant, William Wyler fait de son personnage un amputé, et non plus un handicapé moteur, comme il était prévu dans le scénario. En effet, Harold Russell est un ancien parachutiste ayant perdu l’usage de ses deux mains durant la Seconde Guerre mondiale.
Sorti en 1946, Les Plus belles années de notre vie, avec ses tirades pacifistes et antinucléaires, reflète la période dans laquelle il s’inscrit, tournée vers l’avenir et la reconstruction. De fait, le long-métrage est le plus gros succès de la décennie au box-office américain. Il remporte les statuettes du Meilleur film aux Oscars (où il repart avec six autres prix), aux BAFTA et aux Golden Globes. Sur AlloCiné, Les Plus belles années de notre vie détient une moyenne de notes spectateurs de 4,2 sur 5.
Les Plus belles années de notre vie de William Wyler avec Myrna Loy, Fredric March, Dana Andrews...
Ce soir sur Arte à 20h50