Cannes 2022 : quel accueil critique pour la Palme d'or 2022 ?

5 ans après sa Palme d'or pour The Square, Ruben Östlund a remporté un 2ème trophée. Avec Sans Filtre (Triangle of Sadness), le cinéaste suédois joue pleinement la carte de la provocation, et fait inévitablement réagir la critique. Revue de tweets.

Les festivaliers ont-ils aimé Sans filtre, la Palme d'or 2022 ? Revue de tweets postés à l'issue du palmarès du Festival de Cannes qui a été dévoilé hier soir, samedi 28 mai 2022.

Heureuse pour Ruben Ostlund et #SansFiltre qui m'a profondément réjouie par son humour vachard @Festival_Cannes @20Minutes pic.twitter.com/Q0XAvpHxdZ
— Vié Caroline (@Caroklouk) May 28, 2022

Il y aurait un parallèle à faire entre #Parasite et #TriangleOfSadness, 2 palmes qui ne se contentent pas de taper sur les riches, mais d’établir un constat glaçant sur les pauvres, et de voir quel chaos surgirait de leur rencontre. Et dans les 2, y’a des chiottes qui débordent. pic.twitter.com/Txj1rCKNbV
— Robin (@Piwi_47) May 29, 2022

#TriangleOfSadness
Très bizarre cette Palme d'or. J'aime bien 2/3 du film, mais le troisième acte est carrément forceur... C'est un peu étonnant qu'un réalisateur sensé agacer la haute bourgeoisie soit ainsi célébré pour la deuxième fois en cinq ans à Cannes.
— Jean-Baptiste Morel (@JB__Morel) May 28, 2022

Alors chose positive #TriangleOfSadness est parmis les films les plus "grands publics" de la compet et c'est une comédie.
Possiblement une palme à succès.
Après le film est ce qu'il est. Pas bien malin mais rigolo.
— Renan Cros (@imnotgenekelly) May 28, 2022

Spécial dédicace à tous ceux qui m’ont trolllé quand j’ai Twitté samedi dernier tout le bien que je pensais de #TriangleOfSadness ! Bon on a le doit de ne pas aimer…
— bigot yves (@YvesBigot) May 28, 2022

Vincent Lindon, petit curé doloriste, sacre #TriangleOfSadness.

Un remugle de jury pour une édition exceptionnelle.

Quelle bêtise. Quelle satisfaction crasse.#Cannes2022 pic.twitter.com/4HaDN6ftWp
— Simon Riaux (@SimRiaux) May 28, 2022

Après sa Palme d'or pour The Square en 2017, Ruben Ostlund réalise un doublé avec Sans filtre, et décroche sa 2ème Palme d'or. Le cinéaste suédois pousse le curseur du cynisme encore plus loin que dans son précédent film, dans un long métrage en trois chapitres.

Le pitch se présente ainsi : Après la Fashion Week, Carl et Yaya, couple de mannequins et influenceurs, sont invités sur un yacht pour une croisière de luxe. Tandis que l’équipage est aux petits soins avec les vacanciers, le capitaine refuse de sortir de sa cabine alors que le fameux dîner de gala approche. Les événements prennent une tournure inattendue et les rapports de force s'inversent lorsqu'une tempête se lève et met en danger le confort des passagers.

Retrouvez d'autres tweets, postés à l'issue de la première projection cannoise de Sans filtre :

J’ai rarement autant ri à Cannes. #SansFiltre
— Yannick Vély (@yannickvely) May 21, 2022

Le film est complètement WTF. Comme d’hab pour moi avec Östlund, ça me fait marrer lorsque c’est gratuit et cynique. Quand ça devient trop métaphorique et « sérieux » (le chapitre 3) je trouve ça nul.
L’acte 2 (la croisière), qui plaira donc à @FGastambide, est top : j’ai bien ri pic.twitter.com/GGbk6lhCfA
— Jean-Baptiste Morel (@JB__Morel) May 21, 2022

🛥#TriangleOfSadness (#SansFiltre) est le nouveau bijou cynique de Ruben Östlund qui pourrait lui valoir sa deuxième Palme après The Square. Un pur bonheur de voir un cinéaste se renouveler sans cesse dans son écriture comme dans sa mise en scène. #Cannes2022 pic.twitter.com/AJDjaC0s8D
— Florian Fessenmeyer (@FFessenmeyer) May 21, 2022

Avec CAMPING SALAMI, Ruben Östlund à offert à #Cannes2022 son grand éclat de rire complaisant.

Fin comme un panneau de signalisation, et presque aussi drôle qu'un Jean-Marie Bigard rôti à la villageoise.

Même le vomi y sent le savon.#TriangleOfSadness pic.twitter.com/m5xGqUExbG
— Simon Riaux (@SimRiaux) May 21, 2022

Ok Ruben Östlund n'aime toujours pas les gens et n'a toujours pas pris des cours de finesse. Mais avec #TriangleOfSadness il assume pleinement son côté sale gosse et orchestre une grosse comédie méchante qui tâche sur les rapports de pouvoir. Gros défouloir. pic.twitter.com/Skc6tmjFJE
— Renan Cros (@imnotgenekelly) May 21, 2022

C'est beaucoup trop long, poseur, misanthrope, méprisant, et l'instant d'après c'est aussi à se taper le cul par terre de rire. Un immense paradoxe plus mal aimable tu meurs. Mais on est là pour ce genre de films à Cannes non? #TriangleOfSadness #Cannes2022
— Julien Lada (@JulienLada) May 21, 2022

#TriangleOfSadness delire hallucinatoire, un OVNI pour une orgie de vomis inoubliable.. film fou, du cinéma total. On explose de rire chaque seconde, sur ce qui demeure une fantastique dénonciation anarchique des hiérarchies sociales. jubilatoire. #Cannes2022 @Festival_Cannes pic.twitter.com/KyFdncVMrD
— Aubert (@CritiqueFacile6) May 21, 2022

#TriangleOfSadness (ou #SansFiltre ) Ruben Östlund sans limites, avec une seconde partie de mauvais goût d'anthologie. La critique des ultrariches est fendarde même si l'ensemble finit par manquer de tenue #Cannes2022
— Michael Ghennam (@thelostMiG) May 21, 2022

Sortie : prochainement.

Notre rencontre avec Ruben Östlund au Festival de Cannes 2022 :