Trente-six ans après la sortie du premier Top Gun, Maverick est de retour au cinéma, depuis le 25 mai en France. Toujours sous les traits de Tom Cruise, alors que Val Kilmer, alias Iceman, apparaît également. Mais plusieurs personnes manquent à l'appel, devant comme derrière la caméra, à commencer par le réalisateur Tony Scott, décédé tragiquement il y a près d'une décennie, le 19 août 2012.
Également auteur de Jours de tonnerre avec Tom Cruise, en 1990, il avait par ailleurs retrouvé Val Kilmer pour les besoins de True Romance et Déjà vu. Et on lui doit aussi des films tels que Man on Fire, Domino ou Unstoppable. Top Gun : Maverick lui est bien évidemment dédié, et ce de manière explicite, puisque son nom est mentionné au début du générique de fin.
Mais un autre hommage se cache sans doute dans le film, et de manière plus discrète. Si son "call sign" (surnom utilisé pour les transmissions radio) est Cyclone, le personnage joué par Jon Hamm s'appelle Beau Simpson. Et il y a fort à parier que cela renvoie à Don Simpson, producteur du premier film avec son partenaire Jerry Bruckheimer.
Décédé le 19 janvier 1996, à l'âge de 52 ans, ce producteur extravagant a concourru à faire décoller Tom Cruise vers les sommets d'Hollywood avec Top Gun puis Jours de tonerre. Mais également Michael Bay, grâce à Bad Boys et Rock. On lui doit aussi Le Flic de Beverly Hills et sa suite, ainsi que USS Alabama, son troisième et dernier long métrage avec Tony Scott.
CHIFFRE ANODIN ?
On notera par ailleurs une drôle de coïncidence au cours de la mission de fin, lorsque l'arme de l'avion de Tom Cruise s'arrête (momentanément) alors qu'il reste trente-trois munitions selon le compteur. Est-ce un clin-d'œil au fait que Top Gun : Maverick devait, avant divers reports (pour cause de préparation puis de pandémie), sortir en 2019, soient trente-trois ans après le premier opus ?
"Top Gun" : à la recherche de Maverick sur le porte-avions Charles de Gaulle