Un peu plus d'un an après la diffusion de la première saison, Les Carnets de Max Liebermann (Vienna Blood en VO) revient ce soir sur France 3 avec une saison 2 inédite, dans la droite lignée des épisodes précédents, qui devrait ravir les fans du duo Max-Oskar !
Située quelque part entre Sherlock et The Alienist, la série co-produite par l'Angleterre et l'Autriche nous propulse dans le Vienne du début du 20ème siècle, quelques années seulement avant que la Première Guerre mondiale n'éclate.
Dans le premier épisode de la saison 2 des Carnets de Max Liebermann, diffusé ce dimanche à 21h10 sur France 3 et qui s'intitule "La Comtesse mélancolique", Max (Matthew Beard) a ouvert un cabinet en ville, mais les préjugés envers la psychanalyse - alors nouvelle branche de la médecine sujette au débat - restent extrêmement tenaces.
Pour ne rien arranger, la vie du jeune psychanalyste ne tarde pas à virer au cauchemar lorsqu'une comtesse hongroise venue soigner sa mélancolie à Vienne, qui n'est autre que sa patiente, est retrouvée noyée dans sa baignoire.
Tous les regards se tournent alors évidemment vers lui, et Max est obligé de s'allier une fois de plus à son ami Oskar Rheinhardt (Jürgen Maurer) pour élucider ce crime et laver au passage sa réputation.
Une reconstitution et des enquêtes qui font la différence
Outre cette affaire qui touche le héros de près, la saison 2 des Carnets de Max Liebermann, qui comprend trois épisodes de 90 minutes chacun, confronte également Max et Oskar à la découverte du cadavre d'un homme disparu depuis vingt ans et au meurtre d'un moine accusé d'être un dangereux fanatique. Tout un programme !
Plus que jamais, la force de cette série créée par Stephen Thompson à partir des romans de Frank Tallis réside dans sa capacité à reproduire avec brio l'atmosphère de la capitale de l’Empire austro-hongrois en 1907. L'image est extrêmement soignée et les épisodes, tournés en partie à Vienne, nous emmènent dans divers lieux emblématiques de la ville qui offrent ce petit supplément d'âme aux aventures de Max Liebermann.
Au-delà de cette reconstitution, la série peut compter sur une ambiance assez sombre et glauque qui diffère de ce que France 3 propose généralement le dimanche soir, de Grantchester aux Enquêtes de Vera, et nous happe pour ne plus nous lâcher.
Ajoutez à cela les prestations convaicantes de Matthew Beard, Jürgen Maurer, Luise Von Finckh (Clara Weiss), ou encore de Lucy Griffiths, qui reprend le rôle d'Amelia Lydgate, et vous obtenez l'une des meilleures séries policières de ces dernières années. Qui prouve que malgré une recette vue et revue - un duo d'enquêteurs mal assorti - on peut arriver à faire des étincelles.