Retour de bâton pour l’escroc Simon Leviev, de son vrai nom Shimon Hayut. Celui qu’on connaît sous l’appellation L’Arnaqueur de Tinder depuis le documentaire de Netflix se pensait intouchable. Et pourtant, l’homme d’une trentaine d’années accusé d’avoir escroqué une dizaine de femmes en Europe via l’application de rencontres s’est fait avoir !
Selon les sources de TMZ, Simon Leviev a été contacté par une jeune femme au compte vérifié sur Instagram. Cette dernière prétendait qu’elle pouvait aider Simon Leviev et sa compagne Kate Konlin à obtenir la certification de leur compte Instagram respectif grâce à son petit copain, qui travaillait soi disant chez Meta, la société de Mark Zuckerberg qui détient Instagram.
Arnaqué pour la célébrité
Le petit ami en question faisait croire qu’il était dans les locaux de Meta lors d’appels en Facetime passés avec Simon Leviev et a prétendu que la seule façon d’avoir la certification d’un profil Instagram, - et de pouvoir supprimer les faux comptes -, était d’effectuer un paiement important.
Simon Leviev a donc payé le couple plus de 6 500 dollars via deux transactions PayPal pour qu’il accède à sa requête. Mais les représentants de L’Arnaqueur de Tinder ont trouvé cela louche et ont contacté un responsable chez Meta, qui leur a confirmé que les vérifications n’étaient pas facturées. Avant de pouvoir contacter les escrocs, ces derniers avaient disparu des réseaux avec l’argent de Simon Leviev.
Finalement, L’Arnaqueur de Tinder a bien réussi à faire vérifier son compte Instagram dans lequel il poste des photos de lui dans des voitures de luxe, des hôtels étoilés et des jets privés avec sa compagne comme si de rien n’était, alors qu’il s’est fait passer pour un riche héritier et a extorqué environ 10 millions de dollars à une dizaine de femmes en Europe.
Prêt à tout à Hollywood, Simon Leviev a signé avec une agence et a pour ambition de produire un biopic façon Le Loup de Wall Street, alors que son garde du corps a donné sa versions des faits. De leurs côtés, Cecilie Fjellhøy, Pernilla Sjoholm et Ayleen Charlotte, les trois femmes présentes dans le documentaire, ont lancé une cagnotte sur GoFundMe pour espérer rembourser leurs dettes.