Blonde d’Andrew Dominik s’annonce explosif. D’abord prévu pour 2021, ce biopic sulfureux a vu sa date de sortie repoussée d’un an suite aux divergences artistiques qui opposent Netflix au réalisateur. Ce dernier refusait de compromettre sa vision de Marilyn Monroe pour rendre son film plus accessible. Finalement, le metteur en scène a eu gain de cause : le montage final sera le sien, mais sera classé NC-17.
Aux États-Unis, NC-17 correspond à la plus haute classification de l’industrie hollywoodienne. Elle remplace l’ancien X - utilisé pour les films pornographiques ou très violents - et correspond à une interdiction aux moins de 17 ans. La raison ? Des scènes de sexe crues et une séquence de viol, déjà présente dans le roman de Joyce Carol Oates, inspiration première de ce biopic.
“C’est un film exigeant, révèle Andrew Dominik au site ScreenDaily. Si le public ne l’aime pas, c’est leur problème. Il n’est pas fait pour plaire à tout le monde.” Dans la suite de son entretien, le cinéaste souligne la performance d’Ana de Armas, qui interprète l’icône américaine. “Elle est incroyable, c’est bien la seule chose sur laquelle les gens ne pourront pas se plaindre.”
Le réalisateur espère que Blonde sera présenté au prochain Festival de Cannes dans la catégorie Hors compétition. Si c’est le cas, la Croisette promet d’être mouvementée. Dans le film, Ana de Armas est entourée d'Adrien Brody, de Bobby Cannavale et de Julianne Nicholson.
Blonde, prochainement sur Netflix.