Attention, cet article contient des spoilers sur la fin de la première saison de Au service du passé.
Continuellement dans le top 10 des visionnages Netflix depuis sa mise en ligne fin janvier, Au service du passé a régalé les abonnés de la plateforme. Ces derniers ont cependant eu une surprise de taille en découvrant la dernière scène de la saison, qui remet en question tout ce que les téléspectateurs avaient appris sur Jenny au cours des 8 épisodes disponibles.
Un rebondissement inattendu
Quand la série commence, l’héroïne russe interprétée par Margarita Levieva semble avoir complètement abandonné sa vie d’espionne et refait sa vie aux États-Unis. C’est l’agent de la CIA Chauncey (Cillian O'Sullivan) qui la force à reprendre les armes pour l’aider à déjouer un complot. Ou du moins, c’est ce que l’on croyait…
La première surprise du scénario vient du fait que le complot en question a été orchestré par la propre mère de Jenny, ou plutôt Anya de son vrai nom. Et la seconde est que cette dernière n’a, semble-t-il, jamais cessé de travailler pour le compte de la Russie !
En effet, de retour aux États-Unis et alors qu’elle entame une relation avec Chauncey, on voit Jenny récupérer un téléphone caché dans le sol de son garage puis appeler un personnage inconnu, à qui elle déclare, en russe : “Agent Anya Petrova. Ça a marché. Je suis en place.”
Ce que cela signifie pour le personnage
Dans une interview à Entertainment Weekly, le créateur de la série, Adam Glass, a révélé qu’il n’avait pas dès le départ donné le scénario du dernier épisode à Margarita Levieva afin qu’elle “ne change pas la façon dont elle jouait Jenny”.
Ce que je voulais faire à la fin, c'était reprendre le pouvoir, c'est-à-dire qu'elle avait le contrôle depuis le début et que tout ce que vous avez vu n'était qu'une comédie géante.
“Elle savait tout ce qui se passait et elle s'est mise elle-même dans cette position. Une saison 2 questionnerait pourquoi elle a fait ça”, précise-t-il. Si Netflix n’a d’ailleurs pas encore confirmé qu’une nouvelle saison verrait bien le jour, Adam Glass, lui, a déjà tout prévu.
Des intrigues déjà imaginées
“J'ai un plan de développement pour trois ans mais si la série cartonne et que Netflix me demande cinq saisons, je m'adapterai”, assure le scénariste. Et de poursuivre : “Depuis le début, je vois ça en trois parties. J'imagine toujours le commencement et la fin... et ensuite comment y parvenir. C'est presque comme un puzzle.”
“C'est ce qu'il y a de génial avec les réunions de scénaristes, et le fait d'avoir de bons auteurs qui sont capables de relier tous les points que j'affiche sur le tableau”, explique-t-il avant de donner un aperçu de ce qu’on pourrait voir dans la saison 2.
Si nouveaux épisodes il y avait, ils continueraient à explorer le passé de Anya (dont la version jeune est incarnée par Stasya Miloslavskaya) et plus précisément sa première fois aux États-Unis dans les années 90. Les spectateurs la suivraient alors qu’elle mène une double vie d’étudiante à l’université de New York tout en réussissant des missions sous son nom de code, le Murmure.
Sa relation avec Chauncey devrait aussi être au coeur de l'éventuelle seconde saison : “[Jenny] a une mission et pourrait bien craquer pour Chauncey. Vont-ils être un peu comme M. et Mme Smith dans une nouvelle saison et continuer à construire leur relation tout en travaillant ensemble ? D'une certaine manière, cela reflète ce qui est arrivé à Anya, elle doit à nouveau choisir entre l'amour et le pays”, raconte Adam Glass.