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    James Bond : le réalisateur s'exprime sur la fin choc de Mourir peut attendre
    Marine de Guilhermier
    Passionnée par le grand et le petit écran et fascinée par les acteurs, elle a des goûts très éclectiques. Elle a néanmoins une préférence pour les productions américaines et dévore tout ce qui lui passe devant les yeux, de l'immense blockbuster au plus petit film indépendant.

    La fin de Mourir peut attendre, sorti en octobre dernier, a beaucoup fait parler. Mais le réalisateur Cary Fukunaga n’avait pas encore pris la parole sur le sujet, jusqu’à aujourd’hui.

    Attention, cet article contient évidemment des spoilers sur Mourir peut attendre !

    C’était une première dans l’histoire de James Bond et cela a pris de nombreux spectateurs de court : le héros créé par Ian Fleming meurt à la fin de Mourir peut attendre. Une façon radicale de conclure les années Daniel Craig.

    Dans les pages d’Empire, le réalisateur de Mourir peut attendre a d’ailleurs révélé que la mort de 007 était prévue depuis le début, avant même qu’il ne soit engagé sur le projet. Restait à trouver comment faire périr un personnage aussi iconique.

    Mourir peut attendre
    Mourir peut attendre
    Sortie : 6 octobre 2021 | 2h 43min
    De Cary Joji Fukunaga
    Avec Daniel Craig, Léa Seydoux, Rami Malek
    Presse
    3,1
    Spectateurs
    3,7
    Voir sur Prime Video

    "J'avais vraiment du mal, parce que ça ne pouvait pas être de l'action conventionnelle. Ça ne pouvait pas être simplement un dispositif démoniaque, il fallait que ce soit lié au thème central de l'histoire", se souvient Cary Fukunaga.

    Finalement, c’est gravement blessé et infecté par des nanorobots programmés pour tuer Madeleine (Léa Seydoux) et leur fille Mathilde - le condamnant ainsi à ne plus pouvoir les approcher pour le reste de sa vie - que James Bond reste sur l’île du vilain alors qu’elle se fait détruire par une pluie de missiles.

    "Je n'essayais pas d'être obtus avec ça", raconte le cinéaste à propos de cette mort. Et de préciser :

    Je voulais que ce soit clair. Mais je voulais que ce soit de bon goût. Nous ne voulions pas de ce plan dans Terminator 2 où l'on voit Sarah Connor se transformer en squelette. Mais nous voulions montrer qu'il n'allait pas sauter dans un égout à la dernière seconde.

    Il poursuit : "Ce plan large de l'île qui se fait pilonner était donc un mélange de macro et de micro. L'effet global est le suivant : Oui, il est décédé, mais il a réussi à faire en sorte qu’aucune de ces armes ne puisse être utilisée dans le futur."

    Et ce n’est donc pas sur Bond lui-même que se finit le film mais sur sa famille conduisant à travers un tunnel rappelant l’iconique plan des génériques des films 007 avec la spirale du canon. "C’était pour faire ressentir une clôture, comme pour clore le passé et l'histoire", conclut Cary Fukunaga.

    Bien sûr, James Bond reviendra tout de même dans le futur. Mais avec un nouveau visage, qui n’a pas encore été annoncé. Les paris restent donc ouverts !

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