Dans Maman j'ai raté l'avion, le jeune Kevin McCallister défendait sa maison contre les "Casseurs Flotteurs", un tandem de voleurs aussi mauvais que drôles, campé par les inénarrables Joe Pesci et Daniel Stern. Trente-et-un ans plus tard, dans Maman j'ai raté l'avion (ça recommence), une autre demeure du quartier est la cible de nouveaux cambrioleurs. Un couple certes moins méchant, mais lui aussi résolu à visiter le terrain de jeu d'un garçon oublié par sa famille. Et comme les "Casseurs Flotteurs" en leur temps, Pam & Jeff vont regretter leur intrusion...
AlloCiné : Comment vous êtes mis dans l’état d’esprit de l’univers "Home Alone" ?
Ellie Kemper : En regardant pour la centième fois, au moins, les deux films des années 90 réalisés par Chris Columbus ! Ce sont vraiment des classiques. Même si nous n’avions pas Chris à bord de ce reboot, nous avions deux petits génies de la comédie, les scénaristes Mikey Day et Streeter Seidell qui ont travaillé, entre autres, pour le Saturday Night Live. Les films originaux étaient plein d’émotion et avaient un grand coeur. Ici, nous avons tenté de retrouver cet esprit "bon enfant".
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D’ailleurs, contrairement aux méchants de Maman j'ai raté l'avion, nos personnages ne sont ni vraiment mauvais, ni tout à fait des anges. Ils tentent juste de voler cette maison pour pouvoir payer leurs dettes. Ils ont un bon fond mais ils vont s’en prendre plein la figure en affrontant Max qui a été oublié par sa famille. Le film parle également de l’importance de la notion de famille et comment nous sommes tous prêts à nous battre pour la sauvegarde de notre tribu.
Rob Delaney : Pour moi, Maman j'ai raté l'avion (ça recommence) est une métaphore sur le conflit entre les
pêcheurs français et le gouvernement anglais. Ellie et moi, nous sommes les Français et nous voulons punir ce vilain petit garçon Anglais qui le mérite vraiment ! (Rires)
Comment ce film se différencie des autres long métrages de la saga ?
Ellie Kemper : Tout d’abord il y a beaucoup d’accents anglais dans ce film ! Cela en devient presque ennuyant, à la fin ! Sinon, c’est assez similaire au registre des autres films dans le sens où nous passons notre temps à tenter d’arriver à nos fins, sans succès. C’est un film qui parle donc de la résilience humaine. (Rires)
Comme Joe Pesci et Daniel Stern, vous êtes prêts à reprendre du service dans une suite ?
Rob Delaney : Oui ! Pourquoi pas un Maman j'ai raté l'avion dans l’espace ! Tout le monde y va en ce moment, alors, pourquoi pas nous ?
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