De quoi ça parle ?
Dans ce préquel du film "Army of the Dead", une mystérieuse femme recrute Dieter, employé de banque, afin de braquer des coffres-forts inviolables à travers l'Europe.
C’est avec qui ?
Vous l’avez adoré dans Army of The Dead ? Il est de retour dans Army of Thieves. Matthias Schweighöfer se glisse à nouveau dans les chemises rayées de Dieter, le perceur de coffre-fort. L’acteur allemand ne se contente pas de tenir le rôle principal puisqu’il passe aussi derrière la caméra. Il dirige Nathalie Emmanuel (Game of Thrones), Ruby O. Fee (Polar), Stuart Martin (Les Médicis) et le frenchie Jonathan Cohen.
Ça vaut le coup d'œil ?
Quelques mois seulement après Army of The Dead, relecture à la sauce blockbuster du film de zombies, Netflix propose aujourd’hui à ses abonnés le préquel, centré sur l’attachant personnage de Dieter. Pas de zombies à l’horizon (ouf !) mais un film de braquage léger dans le ton qui permet d’approfondir la passionnante histoire des coffres-forts d’Hans Wagner.
Rappelez-vous dans Army of the Dead, Dieter est recruté par Ward (Dave Bautista) pour lui ouvrir le Götterdämmerung, un coffre-fort jugé inviolable situé à Las Vegas. On apprend qu’il est le dernier d’un quatuor imaginé par Wagner, lui-même inspiré par l’opéra L'Anneau du Nibelung de Richard Wagner.
Dans ce préquel, Dieter (ou plutôt Sebastian de son vrai nom) est un employé de banque qui vénère en secret Hans Wagner. Lorsqu’il est approché par Gwendoline (Nathalie Emmanuel) pour rejoindre son équipe de braqueurs dans le but d’ouvrir les quatre coffres-fort, il se lance dans une mission qui va vite le dépasser.
Qu’on se le dise : Army of Thieves est bien meilleur qu’Army of the Dead, sans être non plus un bon film. La réalisation de Matthias Schweighöfer est bien moins grandiloquente que celle de Zack Snyder (même si ce dernier a pu lui prodiguer des conseils en tant que producteur), l’humour y est plus dosé, et l’action moins capilotracté. Son point fort est de ne pas vouloir jouer la carte zombies - même si on a quelques clins d'œil à la situation de Las Vegas où les morts-vivants font des ravages. Dans le ton et dans le jeu, Army of Thieves est bien différent.
Le film pâtit d’une écriture parfois poussive et de quelques ficelles narratives peu inspirées (notamment dans l’écriture des personnages masculins). N’en restera pas moins que les spectateurs français seront ravis de retrouver à l’écran le frenchie Jonathan Cohen dans l’un de ses premiers rôles à l’international. L’acteur se glisse ici dans le costume d’un policier d’Interpol chargé de traquer nos braqueurs. Sérieux quand il le faut, mais n’hésitant pas à flirter avec la comédie quand la situation s’y prête, le comédien s’en sort plutôt bien dans la langue de Shakespeare. En espérant qu’Army of Thieves lui ouvrira la porte à d’autres projets de la sorte.
Pour conclure, ce préquel d’Army of Thieves est bien différent de son grand frère et pourrait plaire aux fans de films de braquage et ceux à la recherche d’un bon divertissement. L’histoire derrière les coffres d’Hanz Zimmer et la passion communicante de Dieter sur le sujet nous donne envie de plonger dans le film. Mais cela s’arrête malheureusement là.