Rock, sorti en salles en 1996, narre la collaboration, afin de contrecarrer les plans d'un terroriste, entre un expert en armes chimiques et l'unique prisonnier ayant réussi à s'évader de la prison d'Alcatraz. Dans les deux rôles principaux du long métrage signé Michael Bay, on retrouve Nicolas Cage et Sean Connery.
Petit classique du cinéma d'action, Rock serait-il bien plus que cela ? Depuis plusieurs années, une théorie soulevée par certains fans voudrait en effet que le film soit en réalité l'ultime aventure de Sean Connery dans le rôle de James Bond. Un certain Apprehensive-Test-26, qui se base notamment sur la chronologie de Rock et des six opus officiels de Connery dans le smoking de l'agent secret, est en tout cas formel sur la question.
Une phrase de Rock indiquant que John Mason, le personnage joué par Sean Connery, a été incarcéré à Alcatraz en 1962 et s'est échappé en 1963, serait ainsi la preuve que le film est un chapitre de la franchise "bondienne". Pour le fan, qui a profité du 25e anniversaire de Rock pour étayer sa théorie, James Bond aurait été capturé par une patrouille de Marine après les événements de Dr. No (sorti en salles en 1962) puis emprisonné six mois jusqu'aux aventures de Bons baisers de Russie en 1963.
Selon Apprehensive-Test-26, John Mason, entre 1963 et sa nouvelle capture en 1972, aurait tout simplement été l'agent de Sa Majesté, la dernière aventure de Sean Connery en 007, Les Diamants sont éternels, datant de 1971 et se concluant... à San Francisco, soit à quelques encablures de la prison d'Alcatraz.
Si la théorie semble quelque peu tirée par les cheveux, on notera que Rock glisse tout de même quelques véritables clins d'oeil à la saga 007. On peut ainsi entendre dans le film de Michael Bay que le personnage de Mason a été entraîné par le Secret Intelligence Service, tout comme James Bond. Ou repérer le "But of course you are" de Mason, réplique similaire à celle prononcée par Bond à Plenty O'Toole (Lana Wood) dans Les Diamants son éternels.
James Bond : la théorie du nom de code