Netflix dévoile aujourd'hui sa nouvelle mini-série originale, Maid; tiré de l'ouvrage autobiographique de Stephanie Land Maid: Hard Work, Low Pay, and a Mother's Will to Survive, le programme suit l'histoire d'Alex, une jeune mère célibataire reconvertie en femme de ménage pour subvenir à ses besoins. Victime dans le passé d'un mari abusif, cette dernière souhaite entamer un tout nouveau chapitre dans sa vie.
La mini-série produite par Margot Robbie et conçue par la scénariste Molly Smith Metzler (Orange is the New Black) met en scène Margaret Qualley dans le rôle principal. Autrefois résumée comme fille d'Andie MacDowell, cette dernière a néanmoins passé un cap en devenant à seulement 26 ans l'une des égéries principales du cinéma indépendant américain d'aujourd'hui. Portrait.
Révélée à la télévision
Née en 1995 à Asheville en Caroline du Nord, elle est la fille de l’actrice Andie MacDowell et de l’ex-mannequin Paul Qualley. Après avoir défilé en tant que modèle pour de grands couturiers dès l’âge de 16 ans, elle s’oriente vers sa passion première : l’art dramatique. Elle intègre alors la Royal Academy of Dramatic Art de Londres et obtient un rôle pour la première fois en 2013 au cinéma dans Palo Alto, de Gia Coppola, avec Emma Roberts, James Franco et Val Kilmer.
Cette première expérience lui permet d’incarner l’année suivante le personnage de Jill, la fille du shérif Kevin Garvey (Justin Theroux) dans la série fantastique américaine de la chaîne HBO intitulée The Leftovers. Bien que secondaire, son rôle la fait immédiatement remarquer par le grand public.
2016 marque une avancée décisive dans sa carrière. Egérie de la marque Kenzo dans un mémorable spot signé Spike Jonze, Margaret Qualley décroche également cette année l’un des rôles principaux du film Netflix Death Note, adapté du manga éponyme. Le long métrage est étrillé par la critique, à l’inverse de la comédie The Nice Guys dans laquelle elle apparaît également, dans un rôle toutefois plus secondaire.
La nouvelle muse de Tarantino ?
Privilégiant les rôles au cinéma indépendant, elle apparaît successivement dans des films aussi divers que Donnybrook, IO, Virgin Secrets… Mais c’est en 2019 qu’elle confirme encore davantage son statut d'étoile montante en décrochant un rôle dans Once Upon a Time… in Hollywood de Quentin Tarantino.
Dans cette fresque hommage à l'année 1969, Margaret Qualley prête ses traits à Pussycat, l’une des adeptes du clan Manson. N’apparaissant qu’au cours d’une poignée de scènes, la comédienne forme néanmoins un duo aussi improbable que mémorable avec Brad Pitt (récompensé par un Oscar pour sa prestation).
2019 marque également l’année de son grand retour à la télévision ; sa prestation dans la mini-série Fosse/Verdon dans le rôle d’Ann Reinking, la muse de Bob Fosse, lui permet en outre de renouer avec son passé de danseuse classique. Plus que convaincante, son interprétation lui vaut une nomination pour l’Emmy Award de la Meilleure actrice de second rôle.
Mère et fille enfin réunies
Désireuse d'endosser des rôles de plus grande importance, elle est choisie par Netflix pour camper le personnage principal de la mini-série Maid, d’après une histoire vraie, qui suit l’histoire d’une jeune mère célibataire, devenue femme de ménage pour faire face à ses fins de mois difficiles.
Pour la première fois de sa carrière, Margaret Qualley y donne la réplique à sa mère Andie MacDowell. Un passage de relais d’autant plus symbolique pour la jeune comédienne plus que jamais prête à assumer son statut de nouvel espoir féminin du cinéma indépendant américain.
La suite s’annonce d’ailleurs des plus radieuses pour sa carrière avec un rôle d’ores et déjà annoncé dans Des Etoiles à midi, le nouveau film de Claire Denis.