Composée de dix épisodes, la deuxième saison de Journal d’une future présidente vient de commencer sa diffusion le 18 août sur Disney+. Elle poursuit l’histoire d’Elena Cañero-Reed (Tess Romero), future leader cubano-américaine et qui entre en 5ème au collège.
Journal d’une future présidente, une série créée par Ilana Peña avec Tess Romero, Gina Rodriguez, Charlie Bushnell, Selenis Leyva et Michael Weaver…
AlloCiné : Quelles étaient vos intentions en créant cette série ?
Ilana Peña: De divertir et surtout de redonner de l’espoir à notre audience. Ainsi que beaucoup de joie et d’amour. Même s’il y a un max de séries disponibles, je pense que la nôtre vous fait le gros câlin dont nous avons tous besoin. Surtout après ce que nous venons de vivre avec la pandémie. C’est une série qui libère votre imagination et les possibilités de ce que vous pouvez faire avec votre vie. C’est aussi une comédie et j’espère que le public éclatera de rire au maximum. Nous avons tellement besoin de rire.
Plus en profondeur, de quoi parle vraiment cette série, quels en sont les grands thèmes ?
Ilana Peña : Le focus est vraiment sur le personnage d’Elena et comment elle se transforme en un leader hors pair. Il y a aussi le thème de la relation mère-fille entre elle et Gabi. C’est vraiment une étude sur comment trouver sa voix et sa voie dans la vie. Ce n’est pas toujours simple, surtout quand on est une jeune fille ambitieuse comme Elena.
Journal d'une future présidente sur Disney + : 5 bonnes raisons de découvrir cette série drôle et moderneCharlie Bushnell : Pour moi, c’est une série qui montre comment il est parfois difficile de se faire une place quand on est jeune. Ce n’est pas évident de se “trouver”. Surtout pour mon personnage qui a des sentiments intimes pour son meilleur ami, Liam (joué par Brandon Severs). Je pense que beaucoup de jeunes traversent ce moment délicat par rapport à leur vraie identité et c’est donc formidable d’avoir une série qui aborde le sujet ouvertement. Je pense qu’il y a de plus en plus de séries comme la nôtre qui abordent des sujets essentiels pour les jeunes d’aujourd’hui ; je suis fier d’en faire partie.
Michael Weaver : Pour moi, c’est vraiment une histoire d’amour au ralenti. Au centre de cette série se trouve le concept de l’empathie que l’on doit avoir les uns pour les autres. Ce n’est pas simple de se mettre à la place des autres et de comprendre ce qu’ils traversent. C’est également une série pleine d’optimisme et qui montre que l’on peut toujours trouver sa voie en travaillant dur.
Selenis Leyva : C’est une série sur ce qui fait une famille. C’est également un regard sur la difficulté d’être une jeune personne de nos jours et les angoisses que les jeunes ont en général. Elle invite à mieux comprendre les autres, à mieux les écouter, à faire preuve d’humanité.
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Il paraît que vous vous êtes inspirée de votre propre journal intime de jeune fille pour cette série, qu’en avez-vous fait ?
Ilana Peña : Je l’ai toujours et je le garde tout près de moi dans ma chambre dans ma maison de Los Angeles. C’est le journal intime de ma sixième ! C’est amusant car j’étais vraiment une fille obsédée par le “manque” de temps que je pensais ne pas avoir ; comme si c’était la fin du monde. C’est incroyable le degré d’ambition que j’avais, je voulais avoir mon propre show télé et même une comédie musicale à Broadway. J’étais vraiment le personnage d’Elena.
C’est ce ton dramatique intense, plus vrai que nature, que j’ai mis dans ma série. Mais le succès de cette série ne vient pas que de moi, mais de toute l’équipe de scénaristes qui conçoivent ensemble chaque épisode. J’ai eu aussi pas mal d’influences artistiques venant d’autre séries dont j’étais fan comme Lizzie McGuire que je regardais sans cesse. Il y a aussi pas mal d’auteurs de livres qui m’ont influencée dans l’écriture de cette série. Des personnes comme Paula Danziger, Anna Martin Lewis, Lois Lowry…
La série parle de politique…alors que signifie ce mot pour vous et que pensez-vous de cette époque, plus que jamais, ultra “politique” ?
Ilana Peña : En politique il s’agit de devenir un leader. C’est ce que je pense de ce mot, cela rime avec leader, chef, président. Cela, sans doute, signifie avoir une dose de narcissisme et un grand élan charismatique. Mais pour moi, la politique, devenir un leader en politique signifie que votre réussite passe par la réussite des autres. Et c’est d’ailleurs ce que va apprendre Elena dans la série. Je pense que si nos leaders pouvaient apprendre et comprendre que leur boulot c’est de sauver les autres et de moins penser à eux, je pense que nous arriverions à un meilleur résultat et une planète dans un état moins chaotique.
