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Laetitia Ratane (@laetitia.ratane)
Être invité aux soirées cannoises associées souvent au film présenté dans la journée... Voilà qui occupe l'esprit des festivaliers à presque plein temps tous les ans. Les journalistes tentent également leur chance en s'adressant aux attachés de presse concernés, à leurs connaissances ou à leurs experts en relations publiques. Cette année, la chasse est encore plus compliquée et maigre, covid et jauges obligent. Si par chance votre nom est accepté sur la liste convoitée, reste la bataille à mener pour finalement entrer. Lorsque vous y parvenez, la victoire est douce et méritée. Roof top d’un hôtel 5 étoiles ou villa cannoise avec piscine, les endroits dans lesquels vous pénétrez sont toujours inattendus, tels des jardins secrets aux accès privilégiés. Mais qui sont tous ces gens ? Ah ça, le mystère reste entier.
Brigitte Baronnet (@BBaronnet)
A l'heure où le marketing et la promotion occupent une place prépondérante pour donner une notoriété aux films, se rendre en projection en ne savant strictement rien de ce qu'on va voir trouve une saveur particulière. La Quinzaine des réalisateurs, sélection parallèle du festival, plutôt axée cinéma indépendant et très auteur, est le lieu privilégié pour se permettre ce genre de plaisir et découvertes. C'est ainsi que je suis allée découvrir Neptune Frost, un film rwandais totalement inattendu et singulier. Le film qui possède par moment de faux airs de Mad Max avec son ambiance futuriste et ses looks étonnants est une expérience poétique et parfois insaisissable. Il mêle SF et film musical avec audace. Un OVNI !
Mégane Choquet (@MeganeChoquet)
On l’avait attendu pendant des mois, on l’a enfin vu ! The French Dispatch a été projeté à Cannes et une bonne partie du casting était présente pour la montée des marches, dont Tilda Swinton et Timothée Chalamet dans des styles chic et rock. Une aussi belle brochette de stars sur un tapis rouge, ça c’est Cannes !
Thomas Desroches (@ThomDsrs)
La journée a été chargée et donc riche en rencontres. La première d'entre elles a eu lieu sur la Plage de la Quinzaine où était organisée l'interview pour le politique Retour à Reims (Fragments). J'ai pu, à cette occasion, rencontrer le réalisateur Jean-Gabriel Périot avec la narratrice du film, l'actrice Adèle Haenel. J'étais impressionné par ces deux personnes car, au-delà de mon appréciation pour ce long métrage, ils étaient passionnants dans leurs réponses. Plus tard, dans l'après-midi, c'était pour un tout autre film bien différent, Lamb, que je rencontrais les talents : le cinéaste Valdimar Jóhannsson et la star suédoise Noomi Rapace - que l'on ne présente plus. Ils étaient agréables, disponibles, accessibles et ont même accepté de se prêter au jeu de la photo.
Maximilien Pierrette (@maxp26)
"Moi si je devais résumer ma vie aujourd’hui, avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres" : c’est du Edouard Baer dans Mission Cleopatre, certes, mais c’est aussi très vrai pour raconter le Festival de Cannes. Des amis, des confrères, des stars qui déambulent plus ou moins incognito sur la Croisette et, bien sûr, les talents que l’on interviewe. Et que l’on découvre pendant la quinzaine. Qui aurait en effet pensé que le Norvégien Eskil Vogt deviendrait l’un de mes chouchous de cette 74ème édition ?
Après avoir co-écrit Julie (en 12 chapitres), comme tous les films de Joachim Trier, il a signé, en solo, le choc The Innocents. Raison de plus pour avoir envie de parler à cet homme qui, non content d’être talentueux, est aussi très charmant. En plus de parler un français impeccable. Alors qu’il avait précisé qu’il repasserait à l’anglais en cas de souci, le réalisateur tient toute la durée de l’interview, durant laquelle il nous parle très bien de son rapport à la notion de regard ou de la manière de diriger des enfants dans un film d’horreur. Reste à attendre la sortie du film pour que vous puissiez lire l’entretien.
Yoann Sardet (@SardetY)
A quelques centaines de mètres du tapis rouge, les pieds dans le sable, les festivaliers ont pu passer la neuvième avec l'avant-première publique et en plein air de Fast & Furious 9 au Cinéma de la Plage. La séance, enjouée et très sympathique (les "Non mais là c'est abusé !" fusaient à chaque scène d'action), était étonnamment familiale, avec de nombreux bambins venus accompagner leurs parents et voir Vin Diesel faire d'improbables cascades motorisées. Des enfants qui ont vite repéré notre "sac à cadeaux", en l'occurence des petites voitures que nous faisions gagner aux spectateurs capables de répondre à notre "Quiz & Curious". Le quiz pour les fans s'est donc rapidement transformé en école des fans, avec une ribambelle de gamins ravis de tenter leur chance, certes (très) aidés par maman ou papa. Nous avons au final fait cinq heureux... et vite regretté de ne pas avoir acheté plus de voitures pour ces mini Vin Diesel ! Qui aurait pu imaginer qu'une séance Fast & Furious se transforme en moment trop mignon ?
