Durant tout l'été, en parallèle des intrigues "mistraliennes" de Plus belle la vie, les fans du feuilleton vont pouvoir suivre une arche événement aux airs de saga estivale, qui a débuté hier soir sur France 3.
Partis pour une croisière écoresponsable d'une semaine en Méditerranée à bord d'un voilier de GTS, Céline (Rébecca Hampton), Laetitia (Caroline Riou), Valentin (David Ban), Fanny (Prudence Leroy), Romain (Simon Ehrlacher), Bilal (Kjel Bennett) et Rochat (Charles Schneider) se sont retrouvés pris dans une tempête et ont fini par s'échouer sur une île déserte qui, pour les semaines à venir, va être le théâtre de nombreux rebondissements pour les sept naufragés.
Présent au Festival de télévision de Monte-Carlo il y a quelques jours, David Ban, qui prête ses traits à Valentin Carrier depuis octobre 2020, nous en a dit un peu plus sur cette saga pleine de surprises et sur l'évolution de la relation compliquée entre son personnage et Laetitia Belesta.
AlloCiné : Vous avez rejoint Plus belle la vie l'an dernier dans le rôle de Valentin Carrier. Qu'est-ce qui vous a plu dans ce personnage de milliardaire un poil arrogant ?
David Ban : Justement ça. Qu'il arrive comme un archétype du bourgeois aristo qui se la raconte avec son argent. J'ai d'ailleurs reçu beaucoup de messages qui disaient "C'est qui ce mec qui croit qu'on peut acheter l'amour ? L'amour ne s'achète pas". Il a une façon de parler particulière, c'est un vrai dictionnaire ambulant. Il a une espèce de condescendance. Et en réalité il est hyper sincère.
Toutes ces choses qui paraissaient des défauts à la base sont devenus ses qualités au fur et à mesure qu'il s'est attaché à Laetitia Belesta. Parce que dans la vie, Valentin a toujours tout eu. Tout le monde lui dit oui. C'est le genre de mec qu'on peut rapidement détester. Et en fin de compte il rencontre cette femme, Laetitia, qui est tout l'inverse. Ils sont deux opposés.
Beaucoup de femmes se reconnaissent en Laetitia parce qu'elle représente cette femme qui porte son foyer à bout de bras. Elle a traversé les épreuves que l'on connaît : la mort de son mari, un viol, l'argent qu'il faut aller trouver. Valentin et Laetitia ont chacun leur carapace. Lui qui croit tout avoir mais n'a pas trouvé le véritable amour, et elle qui se refuse à l'amour parce qu'elle a l'impression qu'il faut qu'elle survive continuellement. Et la rencontre de ces deux personnages crée une alchimie incroyable. C'est Pretty Woman !
Comment s'est passée la rencontre avec Caroline Riou lors de votre arrivée dans la série ? Ça a tout de suite matché entre vous ?
Ça a été une vraie évidence. Par rapport à l'intrigue qui allait être développée, c'était une rencontre forte, il ne fallait pas se rater. Il fallait que ça matche. Et heureusement, ça a été le cas. Caroline est une formidable actrice, et humainement on s'entend super bien. Nos intrigues, c'est de la comédie, du timing, il faut être hyper réactif. Et aujourd'hui, quand on reçoit un texte, on voit assez rapidement tout ce qu'on peut faire avec, toutes les directions dans lesquelles on peut aller. On s'amuse énormément. Et on a la chance que le public ait embarqué avec nous dans cette histoire.
Mais ce qui est très drôle c'est qu'avant de tourner ma première scène, je discutais avec Eric Henon, le coach de tous les comédiens de Plus belle la vie, qui m'a dit : "David, sur le casting, sur le jeu, pas de problème. Mais ce qui nous inquiète avec la production c'est que tu as un physique dur. Et on a peur que tu fasses mafioso en costard" (rires). Pour moi c'était ça le challenge : faire oublier ce physique qui, au premier abord, peut être un peu brutal. Et au final j'ose espérer qu'aujourd'hui on n'imaginerait pas Valentin Carrier autrement qu'avec ce physique-là. Le personnage a matché, le couple aussi, donc c'est génial. Même si je ne suis pas Richard Gere (rires).
Pensez-vous qu'une vraie histoire d'amour durable et stable soit possible entre Laetitia et Valentin ?
Est-ce qu'on a envie de voir ça ? Ce qui est intéressant entre Laetitia et Valentin c'est ce jeu de "Je t'aime, moi non plus", de "Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis". C'est irrésistible et ça donne lieu à des situations cocasses. La maison domotique, c'était génial (rires). Avec Caroline, quand on lit les textes, on est souvent mort de rire. Il y a plein de possibilités avec ces deux personnages, c'est ça qui est super. Mais je vous laisse découvrir comment tout cela va évoluer.
Justement, Valentin va être au coeur de la grande saga d'été de Plus belle la vie, qui débute ce mercredi 30 juin sur France 3 et va se poursuivre durant plusieurs semaines. Que pouvez-vous dire sur cette nouvelle grande intrigue événement ?
La saga de l'été, c'est une première. J'ai la chance, depuis que je suis arrivé dans Plus belle la vie, de tourner énormément en extérieur. Mes premières scènes : Ferrari, Rolls, villa Gaby, l'une des plus belles villas de Marseille. J'ai cette chance d'être en extérieur, mais là on est carrément sur une île. Les décors sont paradisiaques, c'est incroyable. On se retrouve sept personnages échoués sur cette île. Avec des personnalités totalement différentes. On va être poussé dans nos retranchements. Comment chacun va réagir en situation de survie ? Sommes-nous seuls sur cette île ?
Évidemment, Valentin se retrouve avec Laetitia, et on sait leur passif. Est-ce que l'histoire d'amour va continuer ou au contraire est-ce que ça va exploser ? On va découvrir chaque personnage sous un angle différent, qu'on a jamais vu. Action, humour, amour, cascades, décors paradisiaques, tout l'été je pense que les gens vont rêver.
En tout cas, nous, on s'éclate tellement à le faire. On voit des scènes, on se marre, on n'arrête pas de rire. Je pense à Rébecca Hampton, à Simon. Simon, c'est très drôle, je m'amuse à le faire rigoler, il craque facilement. (...) On voit vraiment l'osmose entre chaque personnage. La bonne ambiance transpire à l'écran. On a vécu plein de beaux moments sur le tournage. Dès qu'il y a une guitare qui traîne, je la prends et j'emmène tout le monde, puisque je suis également chanteur. Et il y a d'ailleurs un moment musical dans la saga qui va être super beau, je pense que le public sera conquis.
Vous avez facilement été intégré à la grande famille Plus belle la vie ?
Bien sûr. Dès que je suis arrivé dans la série j'ai compris que c'était une vraie famille. Et quand on arrive dans Plus belle la vie il faut respecter cette notion de famille, et ne pas vouloir être la star du show. Car comme le dit Laurent Kerusoré, la star du show c'est le Mistral.
Vous êtes arrivé dans la série en octobre 2020, puis vous vous êtes absenté avant de mieux revenir dernièrement. L'idée, maintenant, c'est de rester dans Plus belle la vie de manière permanente et d'être un vrai personnage récurrent ?
Moi, aucun problème, je serais ravi de rester sur la durée. Et ça ne m'empêche pas de faire autre chose. Je fais de la musique, je viens de sortir mon album, qui comprend d'ailleurs un duo avec Caroline Riou. J'ai pu touner sur d'autres choses aussi en parallèle, comme Skam France. Il y a une flexibilité qui est là, on n'est pas enfermé. Pour l'instant je peux rester, et j'en ai envie, mais on verra comment ça évolue pour le personnage. Mais ce qui est certain c'est que je suis ravi de faire partie de cette aventure.