16 LEVERS DE SOLEIL (2018)
Disponible sur Salto et en VOD.
Le documentaire 16 levers de soleil revient sur le premier voyage dans l'espace de Thomas Pesquet au sein de la Mission Proxima. Parti vers les étoiles le 17 novembre 2016 depuis la base kazakhe de Baïkonour, l'astronaute français, à 450 kilomètres de la Terre et durant six mois, a tissé un dialogue avec l’œuvre visionnaire d'Antoine de Saint-Exupéry qu’il a emportée dans la station spatiale.
Pour cette oeuvre onirique qui donne (forcément) le vertige, Thomas Pesquet, qui plonge le spectateur en immersion dans un quotidien spatial fascinant, avait une idée précise, en terme d’images et de narration, de ce qu'il voulait faire. Mais c’est seulement à la station spatiale que l'astronaute s'est rendu compte à quel point il est difficile de rendre justice à un spectacle aussi fantastique que celui de la Terre vue de l’espace !
16 levers de soleil : "Dans l'espace, on devient un super-héros""J’étais équipé de caméras de très haute technologie avec lesquelles j’ai tourné quelques séquences après le travail, lors des pauses déjeuner, le soir et le dimanche", se souvient Pesquet. "Ce fut compliqué car la station spatiale tourne à 28 000 km/h ! Et ce d’autant plus qu’il fallait jouer avec la lumière car l’intérieur était très sombre alors que la Terre était très lumineuse. Mais j’ai affronté de bon cœur toutes ces difficultés car cela me tenait vraiment à cœur de partager mon expérience avec les gens."
"Avec ce documentaire, on montre tout : comment se passe une journée type, les choses exceptionnelles, les soucis que l’on peut rencontrer, etc, avant, pendant et après la mission", poursuit l'astronaute. "D’une certaine manière, ce documentaire, c’était une manière d’emmener tout le monde avec moi."
Mais au fait, pourquoi ce titre, 16 levers de soleil ? Interrogé par nos confrères de Ouest-France, le réalisateur Pierre-Emmanuel Le Goff livre la réponse : "Quand on est dans une station spatiale, on navigue à 28 000 km/h et à 50 km d'altitude, ce qui fait qu'on fait le tour de la Terre en à peu près 90 minutes. On assiste potentiellement à seize levers et couchers de soleil par jour."
THOMAS PESQUET - L'ÉTOFFE D'UN HÉROS (2019)
Disponible sur en VOD.
16 levers de soleil nous plongeait au coeur de la mission Proxima, six mois durant, en compagnie de Thomas Pesquet. L'Etoffe d'un héros, un autre documentaire également signé Pierre-Emmanuel Le Goff, s'intéresse quant à lui plus spécifiquement à la préparation physique et mentale de l'astronaute pour effectuer ce voyage vraiment pas comme les autres. Un entraînement qui aura duré sept ans dans les lieux mythiques de la conquête spatiale, entre Houston à Baïkonour.
Pour le documentaire Thomas Pesquet - L'Etoffe des héros (titre qui fait référence au long métrage L'Etoffe des héros), les réalisateurs Jürgen Hansen et Pierre-Emmanuel Le Goff ont travaillé avec un Thomas Pesquet pleinement investi :
"Il a souhaité, non seulement, nous accompagner dans notre démarche, mais aussi s’impliquer beaucoup dans le tournage car il considère que la communication et la vulgarisation font partie intégrante de sa mission", déclarent ainsi les deux hommes.
PROXIMA (2019)
Disponible en VOD.
Dans le long métrage Proxima, sorti en salles fin 2019, Sarah, incarnée par Eva Green, est une astronaute française qui s'apprête à quitter la Terre pour une mission d'un an, Proxima. Alors qu'elle suit l'entraînement rigoureux imposé aux astronautes, seule femme au milieu d'hommes, elle se prépare surtout à la séparation avec sa fille de 8 ans.
Passionnant film sur la conquête spatiale en même temps que touchant portrait de femme, Proxima, dont le titre même rappelle la mission spatiale de Thomas Pesquet en 2016 et 2017, a été réalisé avec l'aide de l'Agence Spatiale Européenne.
La réalisatrice Alice Winocour et son équipe ont ainsi eu accès aux vrais lieux fréquentés par les astronautes, qui n'avaient jamais été filmés : le centre d’entraînement de Cologne, la ville fermée de Star City près de Moscou et enfin le Cosmodrome de Baïkonour.
Dès le début de l'écriture, Alice Winocour s'est rendue à Cologne dans les locaux de l'Agence Spatiale Européenne. Thomas Pesquet, qui préparait alors son premier vol dans les étoiles, était présent. La réalisatrice a profité de l'occasion pour le faire jouer son propre rôle dans une scène dont il a lui-même écrit les dialogues :
"Il s'est montré très à l'aise devant la caméra. Face à Matt Dillon et à Eva Green, il ne paraissait nullement intimidé, mais c'est un trait commun aux hommes de l'espace : peu de choses les impressionnent", racontait Winocour au micro de L'Express.
