Pourquoi Albert Dupontel, grand vainqueur de la soirée avec Adieu les cons, n'était-il pas présent à la 46e cérémonie des César ? Sa productrice, Catherine Bozorgan, s'en est expliqué à l'issue de la cérémonie.
"Albert Dupontel n'est pas à l'aise avec toute forme de compétition. Il dit souvent que c'est difficile de comparer des oeuvres par rapport aux autres. Toutes proportions gardées, il n'est pas à l'aise à l'idée d'aller dans un musée et de comparer Van Gogh avec Cézanne par exemple. Mais il partage ce César avec toute la profession."
Et d'ajouter : "il remercie sincèrement l'Académie des César d'avoir maintenu la cérémonie. Cette année, forcément, elle prend une valeur symbolique très forte, dans la mesure où, à défaut de voir les films, on en parle. On remercie Véronique Cayla (présidente de l'Académie des César, Ndlr.), Eric Toledano (son vice-président), et bien sûr Marina Foïs qui a été exceptionnelle en présentatrice des César de l'avoir maintenue et de l'avoir mise à ce niveau."
César 2021 : carton plein pour Albert Dupontel et son Adieu les cons"Bien sûr, ces prix nous font beaucoup de bien, indique Chterine Bozorgan. L'arrêt du film (en salles, en raison du 2ème confinement) au bout de 9 jours a été extrêmement douloureux. Un film, c'est 3-4 ans de travail, c'est énormément d'énergie. Albert Dupontel met toute son âme dans les films. Il aura à coeur de raconter, au moment de la nouvelle sortie, ce qu'est un film, les métiers qui s'y trouvent et l'importance de l'écriture et de la création, en particulier auprès des jeunes."
La productrice du film d'Albert Dupontel poursuit en indiquant qu'Adieu les cons se tient prêt à ressortir en salles dès qu'elles rouvriront. "Albert Dupontel va s'investir pleinement en retournant auprès des médias, et en allant dans les salles, dans les lycées, de parler de cinéma avec la jeune génération. Il veut les sensibiliser aux films français, parce qu'on a très peur que, compte tenu du contexte, avec la concurrence des plateformes qui est accrue par la fermeture des salles, que la jeune génération s'écarte du cinéma français."
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