Né à Paris dans le 15ème arrondissement mais ayant grandi à Bordeaux, Amir El Kacem découvre très tôt les westerns de Clint Eastwood, ce qui lui donne envie de devenir acteur. Après le lycée, il décide donc de passer par le célèbre Cours Florent, puis est accepté au Conservatoire national supérieur d'art dramatique de la capitale pour apprendre les rudiments du métier. Une fois sa formation achevée, le jeune homme enchaîne les castings et trouve son premier rôle conséquent au cinéma en 2014 dans Une histoire de fou réalisé par Robert Guédiguian, qui traite d'un sujet difficile puisqu'il s'agit du génocide arménien et ses conséquences. Ce film lui permet de côtoyer des acteurs de renommée comme Simon Abkarian et Ariane Ascaride.
Fort de cette expérience concluante, Amir El Kacem obtient des rôles plus ou moins importants dans les comédies Microbe et Gasoil (2015), L’Ascension (2016) et Jalouse (2017), le film d'action Le Convoi (2016), le drame carcéral Éperdument (id.) et la comédie dramatique Comme des rois (2018). Parallèlement, l'acteur est aussi actif sur le petit écran comme en témoignent ses prestations dans les séries Les Hommes de l'ombre et Prof T., ainsi que le téléfilm de Lucas Belvaux La Fin de la nuit adapté du roman de François Mauriac, où il campe le personnage masculin principal aux côtés de Nicole Garcia et Louise Bourgoin.
En 2018, sa notoriété augmente avec la comédie réalisée par Isabelle Doval, Abdel et la Comtesse. Dans ce film centré sur la très cinématographique thématique du choc des cultures, Amir El Kacem incarne Abdel, un jeune de cité débrouillard faisant connaissance avec la Comtesse de Montarbie d’Haust (Charlotte De Turckheim), laquelle doit transmettre son château à un homme de la famille. Il apparaîtra ensuite dans les téléfilms de France Télévisions Une mort sans importance et Classe unique.
L’année 2020 marque un véritable tournant dans sa carrière. Amir El Kacem décroche un rôle dans la série historique et fantastique La Révolution, sur Netflix. Il prête ses traits à Joseph Guillotin, un médecin humaniste qui va découvrir une maladie, le sang bleu, qui se propage au sein de la noblesse. Un rôle important et une revanche pour l’acteur, qui nous a confié cette anecdote (à retrouver dans notre podcast ci-dessous : "Je me souviens de ce jour où j’ai voulu préparer une scène de Néron avec mon professeur du Conservatoire. Il m’a dit de ne pas travailler ça car on ne viendrait jamais me chercher pour le jouer. Quand je passe cet essai et qu’on me prend pour jouer Joseph Guillotin, je lui donne tort. C’est une double victoire". Cette nouvelle production lui offre en tout cas un nouveau coup de projecteur mérité, en France et dans le monde.