STEAMBOAT WILLIE (1928)
A partir de 3 ans
Considéré comme le premier court métrage mettant en scène Mickey Mouse (même si la célèbre souris était déjà présente dans deux autres cartoons muets et refusés par les exploitants de salles), Steamboat Willie (disponible sur Disney+) marque en tout cas sa première apparition en public, et son premier rôle sonorisé. Une petite révolution pour le cinéma qui vient tout juste d'amorcer sa transition vers le parlant, et qui n'a encore jamais eu l'occasion d'apprécier un dessin animé avec bruitages et sons synchronisés.
En effet, même si Mickey ne parle pas encore, il sifflote une petite mélodie qui, 90 ans plus tard, sert toujours d'ouverture à tous les longs métrages du studio. Ce sifflement, d'ailleurs, est celui de l'Oncle Walt. Comme pour participer physiquement à ce petit morceau d'histoire, première étape d'un voyage qu'il est certainement loin de soupçonner, Disney décide en effet de prêter lui-même sa voix à sa nouvelle mascotte, qui est en passe de devenir la plus célèbre des souris du monde.
LA FANFARE (1935)
A partir de 6 ans
Premier court métrage de Mickey en couleur, La Fanfare offre à la célèbre souris Disney un rôle qu'elle tiendra à de nombreuses reprises par la suite : celui de chef d'orchestre. Dans ce cartoon, considéré comme l'un des plus emblématiques de sa filmographie, Mickey partage la vedette avec une grande partie des autres mascottes Disney, à savoir Horace, Clarabelle, Goofy (que l'on nommera bientôt Dingo) et surtout Donald, élément perturbateur du récit.
Organisé comme un concert classique autour du célèbre opéra Guillaume Tell, ce petit dessin animé représente sans aucun doute l'une des meilleures exécutions de la fameuse recette Disney : l'exploitation de la musique comme fil rouge scénaristique, et surtout comme ressort comique. Dirigée par la baguette souvent contrariée de Mickey, La Fanfare est donc une véritable symphonie de gags visuels... et sonores.
LE REMORQUEUR DE MICKEY (1940)
A partir de 6 ans
Disponible sur Disney+ depuis vendredi, et présenté comme un cartoon de la "collection Mickey", ce court métrage fait partie des nombreux films que la mascotte aux grandes oreilles partage en réalité en trois parts égales avec ses deux compères de toujours : Donald et Dingo.
Véritable trio magique des cartoons Disney dont l'efficacité en matière d'humour n'est plus à prouver, ils se retrouvent cette fois-ci à bord d'un vieux remorqueur délabré, censé répondre de toute urgence à un appel de détresse. Comme c'est généralement le cas lorsque les trois amis se retrouvent dans le même bateau, chacun doit endosser une tâche totalement impossible à réaliser. Alors que Mickey se bat avec un pélican pour repeindre le mat, Dingo tente péniblement de remplir la chaudière. Quant à Donald, c'est à lui que revient la lourde responsabilité de réparer la salle des machines.
LE PRINCE ET LE PAUVRE (1990)
A partir de 6 ans
Deux Mickey pour le prix d'un dans cette réinterprétation du célèbre conte de Mark Twain ! Doté d'une durée de 25 minutes - et donc davantage à ranger sur l'étagère des moyens métrages - Le Prince et le Pauvre n'en est pas moins un incontournable dans la carrière de la célèbre souris. Dévoilé au début des années 90 - en première partie du non moins génial Bernard et Bianca au pays des kangourous, à une époque où les apparitions de Mickey se faisaient rarissimes - ce petit film qui mêle humour, émotion et aventure est sans doute ce qui se rapproche le plus d'un long métrage Mickey.
MICKEY, À CHEVAL ! (2013)
A partir de 3 ans
Retour aux sources en 2013 ! Alors qu'il n'avait quasiment pas montré une oreille au cinéma depuis 30 ans, apparaissant en tout et pour tout à trois reprises dans les années 80 et 90 (dans Le Noël de Mickey, Le Prince et le Pauvre et Mickey Perd la Tête), le légendaire personnage fait son grand retour sur les écrans, en première partie d'une certaine Reine des Neiges, dans un court métrage inédit.
Mêlant animation traditionnelle façon années 30 et images de synthèse, utilisant des archives vocales de Walt Disney pour doubler la souris, Mickey à cheval est une véritable déclaration d'amour au cinéma. Là encore, la notion de jeu est au coeur du film, qui ne cesse de jongler entre les inventions du passé et les technologies actuelles, de la lanterne magique à la CGI.