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    The Addiction d’Abel Ferrara : un film de vampires à ne pas rater sur le vidéo-club de Carlotta Films
    Octavie Delaunay
    Octavie Delaunay
    -Chargée de la BDD
    A la recherche permanente de souvenirs irrattrapables, son intérêt pour l’histoire et le cinéma l’a conduit à faire des études poussées dans ces deux domaines et à travailler dans le secteur culturel. Elle est journaliste / rédactrice affiliée à la base de données d’AlloCiné depuis 2018.

    A partir d’aujourd’hui et en exclusivité pendant 4 jours, (re)découvrez The Addiction d’Abel Ferrara. Le film de vampires revisité par le réalisateur underground new-yorkais est disponible sur le vidéo-club de Carlotta Films.

    En exclusivité et en avant-première - précédant une sortie prochaine en salles et en DVD/Blu-ray -, le vidéo-club de Carlotta Films rend accessible The Addiction d’Abel Ferrara. A partir d’aujourd’hui et pendant 4 jours (soit le 14 juillet inclus), la plateforme de vidéo par abonnement de l’éditeur de films de patrimoine met en ligne l’œuvre en version restaurée 2K. Deux ans après Snake Eyes, Abel Ferrara revient en 1995 avec un film en noir et blanc à plus petit budget, tourné en 20 jours dans les rues quasi cauchemardesques de New York. The Addiction retrace le parcours de Kathleen (Lily Taylor de Six Feet Under), une brillante étudiante en philosophie à l’Université de New York qui prépare activement sa thèse de doctorat. Un soir, elle croise sur son chemin une étrange et séduisante femme qui la conduit de force dans une impasse avant de la mordre au cou. Bientôt, Kathleen va développer un appétit féroce pour le sang humain qu’elle assouvira en attaquant ses proches ou des inconnus...

    Abel Ferrara rend hommage au cinéma impressionniste de F.W. Murnau comme c’était déjà le cas dans The King of New York avec un de ses acteurs fétiches, Christopher Walken, que le metteur en scène retrouve ici. A travers le genre du " film de vampires ", le réalisateur aborde une thématique plus personnelle comme la dépendance aux drogues. L’addiction vitale des vampires pour le sang fait écho à l’accoutumance des toxicomanes. La pénétration (par la morsure ou l’injection) dans la chair et la contamination résonnent d’autant plus avec le contexte socio-historique du film, à savoir l’épidémie du sida qui faisait encore rage avant l’arrivée des trithérapies à la seconde moitié des années 1990. Ainsi, le sang souillé transforme les individus en démons. De manière plus ample, le long métrage traduit la peur de devenir malades des usagers de drogues par voie intraveineuse.

    Cet événement sera peut-être l’occasion – si vous n’avez pas encore souscrit aux différents abonnements existants - de découvrir le reste du catalogue fourni et qualitatif de la plateforme de SVOD. Il n’y pas de quoi s’ennuyer, ni à hésiter de longues minutes sur le programme à choisir car tout est à voir ! Ce mois-ci, le vidéo-club met en avant le metteur en scène allemand, Rainer Werner Fassbinder en " réalisateur du mois " à travers 6 films (L’Amour est plus froid que la mort, Tous les autres s’appellent Ali, Le Droit du plus fort, Roulette chinoise, Despair, Le Mariage de Maria Braun). Dans la catégorie " Incontournables ", The Intruder de Roger Corman et Le Festin de Babette de Gabriel Axel s’ajoutent aux autres titres du catalogue comme The Last Movie de Dennis Hopper, disponible dans la section " Déjà culte ". En " Découvertes et raretés ", c’est la comédie musicale Office de Johnnie To qui complète la collection. Tous ces longs métrages sont accessibles depuis le 1er juillet. Rendez-vous en août pour une nouvelle avant-première exceptionnelle et d’autres ajouts de titres !

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