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    Dérapages sur Arte : que pense la presse de la série avec Eric Cantona et Suzanne Clément ?
    Jérémie Dunand
    Jérémie Dunand
    -Chef de rubrique télé / Journaliste
    Passionné de séries en tous genres, mais aussi d'horreur et de teen movies, Jérémie Dunand a été biberonné aux séries ados et aux slashers des années 90, de Buffy à Scream, en passant par Dawson. Chef de rubrique télé, il écrit aujourd'hui principalement sur les séries et unitaires français.

    Lancée jeudi dernier sur Arte, la mini-série "Dérapages", emmenée par Eric Cantona, Suzanne Clément, et Alex Lutz, s'achève déjà demain soir avec les trois derniers épisodes. La presse a-t-elle été convaincue par ce polar social tendu ?

    Stephanie Branchu

    Synopsis : Alain Delambre est un homme que le chômage a détruit. Contre toute attente, sa candidature est retenue pour un poste de DRH. Alain veut y croire à tout prix, quitte à mettre sa famille en danger. Quand il comprend qu’il n’est qu’un faire-valoir pour conforter une candidature déjà retenue, il profite de l’épreuve finale pour dynamiter le système. Alain n’a alors plus rien à perdre...

    Dérapages, réalisée par Ziad Doueiri et écrite par Pierre Lemaitre et Perrine Margaine d'après le roman Cadres noirs de Pierre Lemaitre.

    Avec Eric Cantona, Suzanne Clément, Alex Lutz, Gustave Kervern, Alice de Lencquesaing, ...

    Les jeudis 23 et 30 avril à 20h55 sur Arte, et en intégralité sur arte.tv. Bande-annonce :

    Ce qu'en pense la presse...

    Selon Le Parisien :

    "Chacun des six épisodes apporte sa dose de tensions et de noirceur, d'ironie aussi. Dans le rôle du père de famille aux abois, Éric Cantona par ailleurs flic marginal pour France 3 dans « Le Voyageur », se révèle tour à tour attachant, inquiétant, lucide, ou emporté par une sorte de folie jusqu'au-boutiste. Autour de lui, chapeau aussi aux comédiens dont Suzanne Clément, Alex Lutz (le grand patron), et Gustave Kervern (le bon copain), épatants dans cette fiction ultra-prenante." 4/5

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    Selon Télé Câble Sat :

    "La mini-série, adaptée d’un roman de Pierre Lemaitre, offre à Eric Cantona un des meilleurs rôles de sa carrière. Qu’il soit ému, en colère, révolté ou résigné, dans tous les registres, il est parfait. La série dénonce avec vigueur et pertinence les rouages d’un système cynique et inhumain." 4/5

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    Selon Télérama :

    "On plonge sans réserve dans cette série qui mêle polar social, drame familial et chronique judiciaire, à condition d’adhérer à ses deux postulats puissants : un ton pamphlétaire, mais gorgé de dérision, porté par la voix et tout le corps d’un Cantona quasi schizophrène (chef de famille affolé d’un naturel confondant et vengeur social soliloquant), et une peinture effrayante, outrée, du cynisme libéral qu’incarne Alex Lutz en pdg glaçant." 4/5

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    Selon Télé Loisirs :

    "Un sujet très fort et tristement moderne pour cette nouvelle série (...). Il faut saluer la justesse de l'interprétation d'Eric Cantona, formidable dans le rôle d'un homme résigné à la colère sourde. L'intrigue fait monter petit à petit une tension qui donne l'irrésistible envie de voir la suite." 4/5

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    Selon Les Inrocks :

    "Le principal intérêt de Dérapages se joue dans son caractère hybride. La série débute comme un drame social dans la France d’aujourd’hui, où les pressions sur celles et ceux qui ne produisent pas assez de richesses aux yeux du capitalisme financier deviennent insupportables. Elle s’ébroue ensuite dans plusieurs directions, psychodrame familial, comédie pince-sans-rire, thriller financier et même judiciaire. (...) Une tentative courageuse mais inaboutie." 3/5

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    Selon Télé 7 Jours :

    "Le suspense et un casting d'excellents comédiens, Suzanne Clément et Alice de Lencquesaing en tête, sont les atouts de ce thriller, adapté du roman de Pierre Lemaitre, "Cadres noirs". Si cette mini-série rocambolesque n'évite pas toujours la caricature, on reste scotché jusqu'au dénouement." 3/5

    Selon Le Monde :

    "Adaptés par Pierre Lemaître (Prix Goncourt 2013) de son roman Cadres noirs (Calmann-Lévy, 2010), les dialogues sonnent souvent faux et plat en dépit de leur incarnation par Eric Cantona, à la force intranquille assez impressionnante, et par la fine actrice canadienne Suzanne Clément dans le rôle de son épouse." 2/5

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