LE SEIGNEUR DES ANNEAUX : LE RETOUR DU ROI
Le contexte : Afin de permettre à Frodon et Sam de rejoindre la Montagne du Destin pour y jeter l'Anneau Unique à la fin du Retour du Roi, Aragorn et la dernière armée des Peuples Libres de la Terre du Milieu se jettent dans la gueule du loup. Aux portes du Mordor, encerclés par des milliers d'Orcs, ils sont bien décidés à mettre toutes les forces dans la bataille.
Le discours : Tenez vos positions ! Fils du Gondor et du Rohan, mes frères, je lis dans vos yeux la même peur qui pourrait saisir mon coeur. Un jour peut venir où le courage des Hommes faillira, où nous abandonnerons nos amis et briserons tout lien. Mais ce jour n'est pas arrivé. Ce sera l'heure des loups et des boucliers fracassés, lorsque l'âge des Hommes s'effondrera. Mais ce jour n'est pas arrivé ! Aujourd'hui, nous combattrons ! Pour tout ce qui vous est cher, sur cette bonne Terre, je vous ordonne de tenir, Hommes de l'Ouest !
ROCKY BALBOA
Le contexte : Rocky Balboa a vieilli. Il tient désormais un petit restaurant italien, mais il n'a pas rien perdu de son esprit combatif ni de sa franchise. Lorsqu'il a l'occasion de dire ses quatre vérités à son fils Robert, désormais distant et amer, il transforme son règlement de comptes en véritable leçon de vie, dans l'une des scènes les plus émouvantes de la saga Rocky.
Le discours : Je vais te dire un truc que tu sais déjà : le soleil, les arcs-en-ciel, c'est pas le monde. Y a de vraies tempêtes, de lourdes épreuves. Aussi grand et fort que tu sois, la vie te mettra à genoux, et te laissera comme ça en permanence si tu la laisses faire. Toi, moi, n'importe qui, personne ne frappe aussi fort que la vie. C'est pas d'être un bon cogneur qui compte. L'important, c'est de se faire cogner et d'aller quand même de l'avant. C'est de pouvoir encaisser sans jamais, jamais flancher. C'est comme ça qu'on gagne.
GLADIATOR
Le contexte : Le général Maximus Decimus Meridius est un fin stratège et l'armée romaine est la plus puissante du monde, certes. Mais les hordes de barbares germaniques qui sont postées dans le camp adverse n'ont pas l'air de vouloir plaisanter. En témoigne le retour de l'éclaireur romain, qui a dû faire son rapport en roulant sur sa propre tête. Pour conjurer leur peur, dans la scène d'introduction de Gladiator, Maximus partage alors quelques mots avec ses hommes avant de les mener au combat.
Le discours : Dans 3 semaines, je moissonnerai mes terres. Imaginez où vous voudriez être. Et vous y serez. Tenez la ligne, restez avec moi ! Si vous vous retrouvez tout seul, chevauchant dans de verts pâturages avec le soleil sur le visage, n'en soyez pas troublé. Car vous êtes aux Champs-Élysées, et vous êtes déjà mort. Mais, ce que l'on fait dans sa vie résonne dans l'éternité.
AVATAR
Le contexte : Le colonel Quaritch et ses Marines s'apprêtent à envahir Pandora, bien décidés à raser le moindre bosquet qui les empêcherait de mettre la main sur leur précieux minerai. Pour préserver leur planète, les Na'vi décident alors d'unir toutes leurs tribus et de combattre leur ennemi commun, sous l'impulsion de Jake Sully et de son vibrant discours, qui lancera l'acte final d'Avatar.
Le discours : Ceux qui viennent du ciel nous ont envoyé un message. Ils disent qu'ils peuvent prendre tout ce qu'ils convoitent, et que personne ne peut les en empêcher. Eh bien nous leur renverrons un message. Chevauchez aussi vite que le vent sait vous porter. Vous direz aux autres clans de nous rejoindre. Vous leur direz que Toruk Makto compte sur eux. Volez, maintenant, avec moi ! Mes frères ! Mes soeurs ! Et nous montrerons à tous ceux qui viennent du ciel qu'ils ne peuvent pas prendre tout ce qu'ils convoitent, et que ce monde est notre terre à nous.
INDEPENDENCE DAY
Le contexte : Ancien pilote de chasse, le Président des États-Unis Thomas Whitmore décide de mener lui-même l'ultime assaut aérien contre les extraterrestres qui menacent de détruire l'humanité dans Independence Day. Mais avant de rejoindre le cockpit de son F-18, il entend bien remonter le moral de ses troupes avec un bon vieux speech de bataille !
Le discours : Bonjour. Dans moins d'une heure, nos avions vont en rallier d'autres venus du monde entier. Vous allez livrer le plus grand combat aérien de l'histoire de l'Humanité. L'Humanité. Un mot qui devrait prendre un sens nouveau pour nous aujourd'hui. Ne passons plus notre temps à ne penser qu'à nos petites querelles sans importance. Nous allons être unis dans notre intérêt commun. Peut-être le sort a-t-il voulu qu'aujourd'hui soit le 4 juillet. Vous allez à nouveau devoir défendre notre liberté. Non pas de la tyrannie, de l'oppression, de la persécution. Mais de l'anéantissement. Nous combattons pour notre droit de vivre, d'exister. Et si nous remportons la victoire, le 4 juillet ne sera plus connu comme la fête nationale américaine, mais comme le jour où le monde a déclaré d'une seule voix : nous n'entrerons pas dans la nuit sans combattre. Nous ne voulons pas disparaître sans nous battre. Nous allons vivre. Nous allons survivre. Aujourd'hui, nous célébrons le jour de notre indépendance.
BRAVEHEART
Le contexte : À Stirling, les rebelles écossais ne sont qu'une poignée face aux armées anglaises qui entendent bien mater leur révolte en quelques coups d'épée. Inférieurs en nombre et techniquement sous-équipés, les héros de Braveheart détiennent pourtant une arme que nul soldat adverse ne peut se vanter de posséder : le courage, la fougue, la soif de liberté que viennent de leur insuffler les paroles de William Wallace.
Le discours : Dignes fils de l'Écosse, je suis William Wallace. (...) Et que vois-je ? Toute une armée de mes compatriotes réunie en défiance de la tyrannie. C'est en hommes libres que vous êtes venus vous battre. En hommes libres que vous êtes. Mais comment garder votre liberté ? Il faut se battre ! (...) Battez-vous et mourrez peut-être. Fuyez, et vous vivrez. Quelque temps, du moins. Et un jour sur vos lits de mort, bien des années auront passé. Peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Stirling pour une chance, juste une petite chance de pouvoir revenir ici et de tuer nos ennemis. Car ils peuvent nous ôter la vie, mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !
LE DISCOURS D'UN ROI
Le contexte : En dépit d'un sérieux problème d'élocution, le Roi George VI va devoir laisser résonner sa voix en direct, à la radio, et devant tout le peuple britannique, le temps d'un discours historique. Celui qui doit permettre à son pays de se dresser contre Hitler et contre l'Allemagne nazie, un speech qu'il parviendra finalement à déclamer sans bégayer ni bafouiller, avec une inébranlable autorité dépourvue de la moindre hésitation.
Le discours : Nous voici plongés de force dans ce conflit, car nous sommes tenus de nous dresser contre un principe, qui s’il devait s’imposer, serait fatal à tout ordre civilisé dans le monde. Un tel principe, dépouillé de ses artifices, est sûrement l’expression de cette doctrine primitive qui veut que la force prime sur le droit. Au nom de tout ce que nous chérissons, il est inconcevable que nous refusions de relever ce défi. C’est dans ce but suprême que j’invite maintenant mon peuple d’Angleterre et mes peuples d’outremer à épouser notre cause. Je leur demande de rester calmes, fermes et unis dans l’épreuve. La tâche sera rude. Des jours sombres nous attendent, et la guerre ne peut plus désormais se borner au seul champ de bataille. Mais nous ne pouvons bien agir que selon notre idée du Bien, et, avec déférence, au nom de notre cause, en appeler à Dieu. Si tous ensemble, nous restons résolument fidèles à cette cause, alors, avec l’aide de Dieu, nous vaincrons.