Ne croyez surtout pas que je hurle de Frank Beauvais
Le saviez-vous ? Frank Beauvais a cherché avec ce film à restituer un cri, à extérioriser une colère "par la collusion de la chronique de mon désespoir avec des images venues d’un autre temps et d’un autre espace et qui pourtant commentaient mon quotidien, l’incarnaient mieux que mes propres images n’auraient su le faire. Des images et des mots qui disent mon fracas intérieur, mon impuissance, ma déréliction. Ma peur de la violence sociale, policière, économique, idéologique, humaine activement à l’oeuvre aujourd’hui dans mon pays, la France et dans le monde entier".
De Cendres et de Braises de Manon Ott, Gregory Cohen
Le saviez-vous ? Manon Ott et Gregory Cohen ont obtenu un financement qui, dans un premier temps, allait leur permettre de consacrer trois années à cette enquête de terrain pour préparer et écrire ces films. "À cette même période, nous avons découvert l’histoire des cités HLM de la ville des Mureaux, dans les Yvelines. Ces cités ont été construites dans les années 1960 pour loger les ouvriers de l’usine voisine Renault- Flins. La célèbre usine d’automobiles a compté jusqu’à 23 000 ouvriers dans les années 1970. Aujourd’hui, elle n’en compte plus que 4 000, dont une bonne part d’intérimaires. Mais avant cette désindustrialisation, c’est un territoire, riche de son histoire ouvrière, qui fut aussi traversé par d’importantes luttes sociales."
Les Petits Maîtres du Grand hôtel de Jacques Deschamps (II)
Le saviez-vous ? Le réalisateur Jacques Deschamps a découvert l'hôtel Lesdiguières en tant que client, alors qu'il participait à la sélection d’étudiants désirant intégrer le master de cinéma documentaire de Lussas, en Ardèche : "L’endroit m’a paru très beau, il m’a rappelé le décor de Grand Budapest Hotel, le film de Wes Anderson. [...] Et puis très vite j’ai été frappé de découvrir le personnel, très jeune et très maladroit [...]. Derrière eux, j’ai noté la présence de personnes plus âgées qui faisaient semblant de s’affairer en les surveillant. [...] J’ai compris, en lisant le mot d’accueil du proviseur dans ma chambre, que je me trouvais dans « l’hôtel d’application » du lycée des métiers du tourisme et de l’hôtellerie de Grenoble…"
Demain est à nous de Gilles de Maistre
Le saviez-vous ? Pour Gilles de Maistre, filmer des enfants engagés revient à filmer des enfants qui ne courbent plus l’échine, qui se battent, qui réclament que le droit international des enfants soit enfin appliqué à travers le monde. "C’est montrer qu’aujourd’hui, ces enfants ont tellement souffert qu’ils ont décidé de se lever, et ils sont de plus en plus nombreux à dire non à l’injustice et non à la souffrance des autres. Ils se battent pour la planète, pour qu’on les respecte, pour défendre les plus faibles… Les enfants sont de plus en plus conscients des problèmes auxquels ils sont confrontés et, surtout, leur parole commence à être entendue. Alors aujourd’hui, je veux aller chercher et mettre en lumière tous ces petits faiseurs d’espoir aux quatre coins du monde et enfin rendre utile ma caméra. Je veux planter des graines positives dans les cerveaux des spectateurs et leur dire que oui, ces enfants-là changent et sauvent le monde...", précise le metteur en scène.
Steve Bannon - Le Grand Manipulateur de Alison Klayman
Avec Steve Bannon, Louis Aliot, Nigel Farage...
Le saviez-vous ? Lorsque la productrice Marie-Thérèse Guirgis a contacté Alison Klayman pour lui proposer ce projet, la réalisatrice a tout de suite été d'accord, mais à condition de pouvoir rencontrer Steve Bannon en premier lieu. Elle se rappelle :
"Je ne savais pas comment il était en personne, je ne le connaissais que par les représentations médiatiques. Décrivez votre première rencontre avec lui. Dans les cinq premières secondes qui ont suivi notre rencontre, j’ai su que ce film pouvait être intéressant. C’était en septembre 2017, il venait d’enregistrer sa première interview en profondeur dans la célèbre émission 60 Minutes avec Charlie Rose. Nous l’avons rencontré le lendemain, il était encore excité, après s’être préparé pour l’interview pendant des jours - c’était une grosse affaire pour lui d’être dans 60 Minutes. J’avais l’impression qu’il était à bout de souffle, parlant rapidement, changeant constamment de sujet. C’était aussi avant la parution du Feu et la Fureur : Trump à la Maison-Blanche de Michael Wolff. On le voyait maintenant comme une « grande gueule », je ne connaissais pas cet aspect de sa personnalité à l’époque."