Le 12 avril 2002 (et le 20 novembre en France), un petit film anglais faisait sensation : Joue-la comme Beckham. Soit l'histoire d'une ado britannique d'origine indienne qui tourne le dos aux aspirations de sa famille pour pratiquer le football. A l'époque, le sport n'est pas aussi développé qu'il ne l'est aujourd'hui côté féminin. Dix-sept ans plus tard, la donne a clairement changé, comme l'a prouvé la médiatisation de la dernière Coupe du Monde en France, et l'engouement qu'elle a suscité. Et parmi toutes les joueuses qui se sont illustrées dans les stades de l'Hexagone, y en-a-t-il qui se sont tournées vers le ballon rond après avoir vu le feel-good movie de Gurinder Chadha ?
"Oh que oui ! Définitivement !", nous répond la réalisatrice avec enthousiasme. "C'était merveilleux car, pendant la Coupe du Monde, j'ai lu des interviews de beaucoup de joueuses issues de plusieurs équipes - mais particulièrement celle d'Angleterre - qui ont avoué qu'elles étaient devenues footballeuses grâce à Joue-la comme Beckham. C'était incroyable à lire et entendre, car il s'agissait de la plupart des joueuses anglaises."
Absente de la dernière Coupe du Monde dans la mesure où elle avait tourné le dos à son équipe nationale, pour protester contre l'inégalités des salaires entre hommes et femmes dans ce sport, la Norvégienne Ada Hegerberg, première lauréate d'un Ballon d'Or, fait également partie de ces joueuses inspirées par Gurinder Chadha (dont le nouveau film, Music of my Life, est sorti chez nous le 11 septembre) et Joue-la comme Beckham.
Ces autres films qui parlent de football ont-ils aussi fait naître des vocations ?
