Roubaix, une lumière de Arnaud Desplechin
Avec Roschdy Zem, Léa Seydoux, Sara Forestier...
Le saviez-vous ? Tous les films de Arnaud Desplechin, ou presque, sont romanesques. Avec Roubaix, une lumière, le réalisateur a voulu faire un long métrage ancré dans le réel, reprenant un matériel brut : un fait divers qui s'est produit à Roubaix en 2002, dans lequel un couple de jeunes filles toxicomanes ont tué une personne âgée. Dans le documentaire Roubaix,commissariat central, datant de 2008, ces deux femmes avaient avoué ce crime... Il explique : "Comme le prologue du scénario l’indique : j’ai voulu ici ne rien offrir à l’imagination, ne rien inventer, mais retravailler des images vues à la télévision il y a 10 ans, et qui n’ont cessé de me hanter depuis. Pourquoi n’ai-je jamais pu oublier ces images ? C’est que d’habitude, je ne sais m’identifier qu’aux victimes. Je n’aime pas beaucoup les bourreaux. Et pour la première et unique fois de ma vie, chez deux criminelles, je découvrais deux soeurs."
Avec Gérard Depardieu, Michel Houellebecq, Maxime Lefrancois...
Le saviez-vous ? Pour le réalisateur Guillaume Nicloux, Thalasso est né d’un désir, celui de retrouver la même source d’inspiration, la même procédure filmique, la même liberté et spontanéité que L’Enlèvement de Michel Houellebecq et The End. Le metteur en scène souhaitait inclure ensemble Michel Houellebecq et Gérard Depardieu dans ce dispositif de l’immédiateté. Se rassembler et fabriquer un huis clos ludique en s’appuyant sur des faits tangibles, des mensonges et des certitudes. C’est un processus d’écriture particulier. En dehors de la trame fictionnelle, c’est l’alchimie entre l’écrit et la fabrication d’un tournage qui fascine le cinéaste.
Ma Famille et le Loup de Adriàn Garcia
Avec Carmen Maura, Pierre Rochefort, Bruno Salomone...
Le saviez-vous ? Adriàn Garcia a cherché à tordre le cou au cliché du grand méchant loup des contes de fées et d’avancer l’idée qu’il pouvait être plus complexe qu’il ne paraît - ni clairement bon, ni clairement mauvais. "Encore une fois, il est facile de craindre ce que l’on ne connaît pas, surtout si cela prend la forme d’un énorme loup mais cette crainte n’est liée qu’à notre grille de compréhension. Ce loup, que je voulais à mi chemin de la réalité et du conte, devait être impressionnant mais n’avait certainement pas besoin d’être présenté comme un « monstre ». A certains moments, il semble même sympathique, presque réconfortant. Ni les enfants du film ni les spectateurs ne devaient avoir peur de ce qu’allait devenir Mamie Sara en partant avec lui", explique-t-il.
Haut perchés de Olivier Ducastel, Jacques Martineau
Avec Manika Auxire, Geoffrey Couët, Simon Frenay...
Le saviez-vous ? Olivier Ducastel a eu l'envie de tourner un film dans son appartement car il le trouvait cinégénique. La chambre étant utilisée par l'équipe pour le maquillage notamment, l'histoire devait se dérouler dans la pièce principale. Ce lieu unique est devenu une contrainte technique et scénaristique. Quant à la thématique, le réalisateur s'est inspiré de sa rencontre avec plusieurs garçons qu'il qualifie de manipulateurs et narcissiques : "c’était probablement trop autobiographique comme cheminement et j’ai eu l’idée d’inverser la situation, de faire en sorte que ce soit cinq personnes qui ont été en contact avec le même pervers et qui, du coup, se rencontrent, font connaissance par l’intermédiaire de cette personne".