Avec Matej Zemljic, Timon Sturbej, Gasper Markun...
Le saviez-vous ? Consequences parle également du côté sombre des réseaux sociaux, d’internet et de la façon dont cela influe sur la vie des adolescents aujourd’hui. Darko Štante voulait ainsi mettre en place, dans l’histoire, le fait que tout, les réseaux sociaux, la société, les institutions, s’opposait au personnage principal. Il précise : "Tout à l’air de se mettre en place pour le manipuler. Ce n’est pas l’utilisation traditionnelle des réseaux sociaux mais on sait qu’ils peuvent être utilisés pour manipuler les gens. C’est quelque part un élément de plus qui s’oppose symboliquement à la vie d’Andrej. Le sujet du film, c’est vraiment la trahison, tout le monde le trahit : ses parents, la société, les réseaux sociaux, son « petit ami » ou presque, et même l’institution censée le protéger. Je voulais juste mettre le point sur le fait que dans certains cas, rien ne fonctionne comme cela devrait fonctionner et que tout peut concourir à détruire quelqu’un. Les réseaux sociaux sont faits pour faciliter la communication entre les gens, mais malheureusement, ils ne sont pas utilisés que pour ça ! Et les jeunes sont des spécialistes à ce sujet."
Bixa Travesty de Kiko Goifman, Claudia Priscilla
Avec Linn da Quebrada
Le saviez-vous ? La réalisatrice Claudia Priscilla travaille depuis longtemps sur les problématiques LGBTQ. Elle a découvert Linn da Quebrada lors d'une performance collective dans la rue 4 ans plus tôt. Emballée par sa personnalité, elle va la voir en concert et décide de lui consacrer un film. Son collègue, Kiko Goifman, était plus réticent car il ne voyait pas l'intérêt de consacrer un film à une personnalité si jeune (Linn avait alors 26 ans). Ses réserves se sont envolées lorsqu'il l'a vue en concert.
Beau Joueur de Delphine Gleize
Le saviez-vous ? La réalisatrice Delphine Gleize a grandi avec un père qui pratiquait le rugby en amateur tous les week-ends et un grand-père vice président du Stade Montois jusqu’en 1960. Elle se souvient : "Des grandes promesses, des fourchettes camouflées, de la mauvaise foi, de la délicatesse, les stigmates de la vengeance, des dents parsemées, les caprices du vent. C’était l’opéra, le cinéma, des contes à vivre…"
Ville Neuve de Félix Dufour-laperrière
Avec Robert Lalonde, Johanne Marie Tremblay, Théodore Pellerin...
Le saviez-vous ? Ville Neuve est librement adapté d’une courte nouvelle de l’écrivain américain Raymond Carver, "La Maison de Chef". Félix Dufour-laperrière a puisé dans cette nouvelle de cinq pages le contexte des retrouvailles, la maison en bord de mer et l’intuition des principales forces qui animent les personnages du film : la fatalité et la colère de Joseph et une espérance lucide, résistante, chez Emma. Il explique : "Déplaçant ces retrouvailles dans mon pays, j’ai souhaité y faire résonner les espoirs politiques du Québec moderne et ainsi lier les registres intimes et collectifs. La parole a rapidement pris de l’importance puisqu’elle est centrale à ces deux registres. Sont alors nés les récitatifs (ou monologues) de chacun des principaux personnages. Le dessin et l’animation à la main, sur papier, a fait le reste."