Parmi toutes les choses sur lesquelles on a pu théoriser, il y a en une qui n’est venue à l’esprit de (quasi ?) personne : Thor. Il faut dire qu’a priori, le personnage ne drainait pas de grands mystères comparés à ses petits camarades disparus.
Avengers Endgame est pour beaucoup une histoire de look. Il y a Captain America qui décide de reprendre l’aspect gendre idéal/boyscoot en se rasant la barbe et se coupant les cheveux, au grand dam des fans du style hipster/bûcheron. Il y a aussi Hawkeye qui change de costume pour celui de Ronin et qui semble aller chez le même coiffeur que les footballeurs professionnels. Il y a Hulk qui porte des lunettes pour une version mi-brute, mi-intello. Même Captain Marvel y va de son changement capillaire ! Et enfin il y a Thor qui s’est empâté…
Un look qui a bien évidemment fait sourire même s’il témoigne de la dépression d’un personnage qui a bien mal vécu l’échec de Infinity War et le début d’Endgame. Une tonalité qui tranche un peu avec un personnage qui s’était justement découvert un côté drôle et lumineux (comprendre moins ballet dans le fondement) depuis Ragnarok. Alors, on rigole dans Endgame, mais plus de lui, qu’avec lui. Néanmoins, le dieu asgardien gagne une certaine profondeur, une tragédie interne que vient un peu contrebalancer cette nouvelle bonhomie associée à un ton très Big Lebowski, surnom de cette « nouvelle incarnation ».
Cette bonne idée a bien failli arriver à son terme avant la fin de Endgame, Thor devant retrouver la ligne pour l’ultime confrontation. L’acteur s’est néanmoins opposé à ce revirement de dernière minute (et pas vraiment justifié) : « j’ai adoré cette version de Thor, c’était tellement différent de toutes les autres interprétations que j’en ai fait. Et il a acquis sa propre vie, ainsi ».
Pourtant, l’acteur aurait pu s’épargner de longues minutes de maquillages. Entre les prothèses et cheveux, c’est trois heures de préparation qui sont nécessaires pour le transformer en Lebowski-Thor et près de 40 kg de silicone. Un sacrifice nécessaire aussi bien pour les besoins du film que l’ambiance sur le plateau : « les gens n’arrêtaient pas de venir pour me câliner comme si j’étais un gros nounours ou me touchaient le vendre comme si j’étais enceint. Ou alors il venait s’asseoir sur mes genoux en me prenant pour le père Noël. Vous recevez beaucoup d’affection. Je me sentais comme un vieux monsieur ou un papi avec plein d’enfants autour de lui. Et vous en avez vraiment marre quand les gens vous touchent le ventre. Je sais ce que ma femme a ressenti quand elle attendait notre enfant et que les gens lui caressaient le ventre » révèle l’acteur.
Est ce que cela signifie que l’on peut s’attendre à un Lebowski-Thor pour la prochaine itération du personnage ? On signe.
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