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    Cannes 2019 : icône de notre jeunesse ou jeunesse iconoclaste, notre onzième journée sur la Croisette

    Coup de coeur, rencontre marquante, anecdote de festivalier : tous les jours, la Rédac' AlloCiné partage son vécu du 72e Festival de Cannes.

    JACOVIDES-MOREAU / BESTIMAGE

    Corentin Palanchini (@Sartana87)

    C’était hier que Sylvester Stallone était invité par le Festival de Cannes à donner une masterclass. Réalisateur, scénariste, producteur et acteur de nombre de films d’action et des sagas Rocky et Rambo, « Sly » est arrivé comme un prince. Longuement salué par une foule conquise dont votre serviteur, il s’est ensuite mis à raconter sa carrière, ses déboires de jeunesse, ses échecs « qui rendent plus intelligents » et ses plus grands succès. Sans minimiser les ratages de sa filmographie (il évoque même le désastre Arrête ou ma mère va tirer), il se livre sans filtre. J’ai les mains moites et tremblantes. Pas seulement parce que je live-tweete à toute vitesse cette masterclass passionnante pour AlloCiné, mais aussi parce que Stallone, c’est un de mes parrains imaginaires. J’ai grandi avec Rocky, qui est pour moi la meilleure saga du cinéma. Je réalise donc que j’ai devant moi cette légende, ma légende, celle qui a failli me faire inscrire à la boxe -failli seulement. Mais Stallone ce n’est pas qu’une brute d’action, c’est aussi F.I.S.T., Copland, un formidable acteur, un auteur, un peintre, un véritable artiste. J’étais survolté pendant toute la durée de l’événement, réalisant la chance, le privilège que j’avais d’y assister. Ce qu’il m’a donné cet après-midi, l’émotion que j’ai ressenti en sa présence, personne ne me la reprendra jamais. Elle fera pour toujours partie de moi, comme Stallone restera toujours Rocky Balboa, mon Rocky Balboa. Je t’aime Sly.

    Clément Cuyer (@clemt77)

    Il y a un peu plus de 12 ans, je rencontrais Sylvester Stallone pour la promotion de Rocky Balboa. J'avais tremblé, bafouillé, rigolé bêtement devant l'une des idoles de ma jeunesse, et tout cela s'était réglé par une partie endiablée de Pierre-Papier-Ciseaux (véridique) ! Aujourd'hui, je ne pensais pas que revoir Sly me mettrait à nouveau dans tous mes états, et pourtant... Lorsque l'acteur américain a traversé le Théâtre Debussy pour rejoindre la scène où il allait donner sa masterclass cannoise, c'est comme si je voyais le boxeur de Philadelphie fendre le public pour aller affronter Ivan Drago sur le ring. Vers 14h25, ce vendredi, je suis redevenu ce gamin qui, après avoir vu Rocky, tapait dans le vide et grimpait les escaliers les plus proches en chantonnant le célèbre thème de la franchise (je ne suis pas le seul, non ?). Pour votre carrière, pour votre humilité, pour ce que vous avez apporté à ma cinéphilie et tout simplement à ma vie, et enfin pour ce dernier moment partagé avec ferveur en compagnie de tous vos fans, je n'ai qu'une chose à dire : merci, Monsieur Sylvester Stallone, je vous aime.

    Laetitia Ratane (@laetitia.ratane)

    La tension et l'émotion aujourd’hui tournaient autour du film d'Abdellatif Kechiche, présenté hier en compétition lors d’une séance éprouvante qui a divisé les spectateurs, certains criant au chef d'œuvre, d’autres au scandale. En tant que journaliste, l’expérience est quelque peu délicate. A peine le temps d’analyser ses sentiments personnels qu’on se retrouve à négocier des créneaux d’interviews avec les attachés de presse en même temps que l'on formalise sur papier les questions nombreuses qui se bousculent et que, contrairement aux spectateurs lambda, on a la chance (la mission?) de pouvoir poser. Face aux acteurs adorables, souriants, heureux d'être là, difficile de peut-être formuler celle qui fâche, de décortiquer, d’inquisiter. Et pourtant ça fait partie aussi du métier. Le plus difficile pour moi aujourd’hui a été d'être de celle qui, refusant de faire comme si de rien n'était, a craqué quelque peu le vernis cannois en leur demandant de réagir aux images des réactions des spectateurs, recueillies hier soir. Je les ai prévenus, rassurés et demandé s'ils étaient d'accord de les voir. La plupart ont accepté, et j'ai vu leur regard "s'aggraver". Nous aussi on en demande parfois beaucoup aux acteurs et avec nous aussi ils jouent face caméra. L'exercice pour tout le monde est décidément bien délicat...

    Brigitte Baronnet (@bbaronnet)

    On a beaucoup parlé de rencontres et de hasard de rencontres. J'ai beaucoup aimé, quelques jours après avoir découvert cette interview géniale, tomber nez à nez avec Madame Gauthier, figurante sur La Cité de la peur. Car oui, pendant le Festival, la ville de Cannes voit sa population multitpliée par dizaine, mais il est toujours amusant de tomber par hasard sur des personnes qu'on n'attendait pas, y compris donc des vrais Cannois, eux aussi stars de cinéma ! Ce moment où je suis tombée sur cette figurante de la montée des marches de La Cité de la peur (voir notre vidéo ci-dessous), un immense sourire m'est venu aux lèvres, trop contente de croiser l'une des silhouettes d'une comédie culte de ma jeunesse !

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