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    Cannes 2019 : Jean DujarDaim, John Carpenter et les Avengers of Justice, notre deuxième journée sur la Croisette

    Coup de coeur, rencontre marquante, anecdote de festivalier : tous les jours, la Rédac' AlloCiné partage son vécu du 72e Festival de Cannes.

    AlloCiné

    Maximilien Pierrette (@maxp26)"Qui a dit qu’on ne pouvait plus être surpris par Cannes après onze festivals ? Si cette journée commençait comme beaucoup d’autres, la suite s’est révélée tout sauf banale, s’achevant par la projection de l’étonnant et déroutant Bacurau, après avoir commencé par la découverte de l’hilarant et inquiétant Le Daim. Lequel a été suivi d’une discussion sur la comédie avec Adèle Haenel ou les genres du cinéma avec Quentin Dupieux (lui aussi grand fan des ZAZ et de Y a-t-il un pilote de l’avion ?) avant un caméo de son acteur Jean Dujardin en plein entretien. 'Ah super, AlloCiné. On va pouvoir parler de cinéma !', nous dit le réalisateur lorsque nous arrivons face à lui. Et c’est bien ce qu’il s’est passé pendant quelques (trop courtes) minutes."

    Emilie Schneider (@emilie_sch)"Le festival débute vraiment en cette deuxième journée avec un programme alléchant puisque John Carpenter, l'un de mes réalisateurs fétiches, est mis à l'honneur à la Quinzaine des réalisateurs. Après une projection en fin de matinée de The Thing, le réalisateur américain est venu discuter de sa carrière pendant plus d'une heure. Avec humour et humilité, il se prête au jeu et lance au public : "Ça vous intéresse vraiment ce que j'ai à dire ?" Les planètes devaient être alignées à ce moment-là puisque je rencontre à la sortie, dans une ruelle déjà désertée par les festivaliers, Dario Argento, venu incognito sur la Croisette. Après lui avoir timidement fait savoir que Suspiria était mon film préféré, il me serre la main et me remercie en souriant. Le genre de rencontres improbables qui n'arrivent qu'à Cannes."

    Laetitia Forhan (@LaetiFo)"On dit souvent que Cannes est une sorte de bulle où tout prend des dimensions étonnantes, et c’est vrai. De retour sur la Croisette après 5 ans d’absence je redécouvre ces petits choses qui depuis Paris semblent insignifiantes. L’une d’entre elles est la couleur de votre accréditation. Jusqu’ici mon badge était bleu (on fait la queue plus longtemps), cette année j’ai la chance d’être rose. Un nouveau monde s’ouvre à moi : je n’ai plus besoin d’arriver 45 minutes avant le début d’un film pour être certaine d’entrer. C’est magique ! J'ai donc pu assister à la projection de 2 films (Bull et La Femme de mon frère) sans faire la queue des heures. J’avais également oublié une chose : à Cannes, toutes les distances sont multipliées par 2 voir 3 ! Si vous avez le malheur (comme ce fut mon cas aujourd’hui) de vouloir traverser la rue au moment de la montée des marches, il faudra longer plus de la moitié du boulevard pour pouvoir passer de l’autre côté. Un vrai parcours du combattant d'autant plus que les gens qui circulent à ce moment sont lents. Et ça… ça rend fou les parisiens !

    Yoann Sardet (@SardetY)"Ah... le Marché du Film... Un incontournable du Festival de Cannes, qui réunit au cœur du Palais les principaux vendeurs de la Planète Cinéma. On y trouve des films vitrine et autres pépites des différentes sélections (un peu) mais surtout des films d'exploitation de séries B à Z destinés à nourrir l'exploitation vidéo, les catalogues de plateformes et les grilles de chaînes TV (beaucoup). Bref un supermarché du zombie, du slasher et du high-concept-movie, et du bonheur pour l'amateur de nanars, de pitchs WTF ou de DTV où s'illustrent parfois des comédiens de premier plan. Le tout vendu à grands renforts d'affiches mensongères par des VRP en costards qui pitchent SuperCon (c'est un vrai titre) ou Avengers of Justice comme s'il s'agissait de chefs d’œuvres incontournables. Qu'on se le dise, Cannes ne serait pas vraiment Cannes sans son marché. Et qu'on se le dise, je veux VRAIMENT voir SuperCon et Avengers of Justice."

    Ando Raminoson (@andoraminoson)

    "Comme une veille de rentrée des classes, j'avais le sommeil agité la nuit avant la projection du film de Quentin Dupieux, le daim, mon tout premier film vu à Cannes. Mon excitation se change en hésitation lorsque la pluie tombe à grosses gouttes au petit matin. Faire la queue et ne pas être sûr d'entrer dans la salle, le doute m'envahit. Heureusement, le ciel se montre plus clément à l'heure de partir à la projection.

    Qui dit premier film, dit première file d'attente. Je pensais que la pluie en aurait démotivé plus d'un, mais non. Les gens rentrent devant nous mais pas assez vite, et pour cause, il y a une autre queue en phase, puis une troisième sur le côté. Je me dis qu'au bout de la 73e édition, leur système de flux n'est pas encore au point. La déception monte en moi. Mais au bout d'un moment, je comprends qu'on n'est pas dans la bonne queue. Et hop changement de file, une plus courte et plus rapide. On rentre finalement à 5min du début de la séance. Victoire ! Et daim... euh... d'un !"

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