Avec Marisha Triantafyllidou, Dimitris Imellos, Konstantinos Gogoulos...
Le saviez-vous ? Nikos Labôt s'est inspiré d’une histoire vraie, celle d’une femme sans qualification professionnelle qui, en trouvant du travail, a fait la découverte de l’autonomie et de l’indépendance. Le réalisateur se rappelle : "Son point de vue sur sa situation, au regard des conditions difficiles dans lesquelles elle devait travailler, m’a interpelé. Comment pouvait-elle se sentir devenir quelqu’un dans des conditions de travail si terribles ? Comment supportait-elle cette situation chaque jour ? Elle voyait ce travail comme une chance. Elle en parlait comme de la chose la plus importante de sa vie. L’histoire simple et vraie de cette femme, racontée à travers l’expérience de son premier emploi, était comme une piqûre de vérité dans nos têtes et nos coeurs, révélatrice et bouleversante. C’est ce qui m’a décidé à faire de l’histoire de cette femme-là, un film."
Duelles de Olivier Masset-Depasse
Avec Veerle Baetens, Anne Coesens, Mehdi Nebbou...
Le saviez-vous ? Dans Duelles, on sent un parfum hitchcockien mais parfois également lynchien. Ce sont deux des cinéastes préférés de Olivier Masset-Depasse. "Il n’était pas question de faire un film « à la manière de… », de risquer de tomber dans le pastiche, mais plutôt de s’essayer à un exercice de style qui irait puiser dans ces « grandes références » pour voir ce qui pourrait en ressortir aujourd’hui avec mon regard contemporain de cinéaste belge. Mais, le plus important pour moi, c’était d’atteindre une émotion particulière à travers ce film : si, à la fin du film, le spectateur est partagé entre émotion et effroi, alors j’aurai atteint mon objectif artistique."
68, mon père et les clous de Samuel Bigiaoui
Le saviez-vous ? Dès le tournage, Samuel Bigiaoui avait en tête le mouvement et l’architecture du film. Mais le montage a été un travail très complexe qui a duré une quinzaine de semaines. Le metteur en scène se souvient : "Je voulais d’abord être en surface, installer le décor dans cette ambiance familiale et chaleureuse entre les employés, le patron et les clients. Puis on commence à gratter, on passe derrière le comptoir, et on creuse pour aller au sous-sol, à la réserve. Un mouvement de plongée. Il a fallu trouver au montage les chemins et l’équilibre entre la boutique de quartier, les récits de Jean, les clients nous permettant de créer une transition sur un sujet, et enfin l’issue, avec la chronique de la fermeture du magasin."
La Peau sur les maux de Olivier Goujon
Avec Jean-Michel Hautin, Renée Lemire, Olivier Buttin...
De quoi ça parle ? Alors que les affaires se portent très bien pour la famille Denom, tous décident de partir comme chaque année pour un week-end dans leur maison de campagne. Mais c’était sans compter sur l’arrivée imprévue de leur beau-frère Samuel, dont ils n’avaient eu aucune nouvelle depuis la mort tragique de sa femme l’année passée. Et bien que ce dernier soit en fauteuil roulant, incapable de bouger autre chose qu’une main, il subsiste bien trop de reproches, de secrets, d’argent et de fautes qui vont d’une façon bien étrange, peu à peu refaire surface.
Filles de mai - voix de femmes, de 1968 au féminisme de Jorge Amat
Le saviez-vous ? Arrivé en France quelques mois après mai 1968, le réalisateur Jorge Amat a désiré se pencher sur la manière dont les années 1968-1971 ont été intégrées par l'imaginaire collectif. Il s'est aperçu lors de son travail de mémoire qu'il n'y a exclusivement que des hommes qui relatent ces événements. Il a donc décidé de laisser la parole aux femmes : "Le principe même du projet est de faire revivre mai 68 comme une addition d’aventures individuelles dans un destin collectif. A l’intérieur de la trame chronologique, en racontant leurs parcours personnels, elles nous ramèneront en arrière, dans le contexte des années 60. L’engagement de ces femmes encore aujourd’hui nous éclaire sur l’importance de ce qu’elles ont vécu il y a cinquante ans".