Bienvenue à Marwen - Sortie le 2 janvier 2019
De Robert Zemeckis avec Steve Carell, Leslie Mann, Eiza Gonzalez
DE QUOI ÇA PARLE ?
L'histoire de Mark Hogancamp, victime d'une amnésie totale après avoir été sauvagement agressé, et qui, en guise de thérapie, se lance dans la construction de la réplique d'un village belge durant la Seconde Guerre mondiale, mettant en scène les figurines des habitants en les identifiant à ses proches, ses agresseurs ou lui-même.
ROBERT ZEMECKIS S'EMPARE DU PROJET
Le metteur en scène de Retour vers le futur découvre l’histoire de Mark Hogancamp en 2010 quand il tombe sur la diffusion du documentaire MARWENCOL sur PBS. Il est immédiatement fasciné. Le film n’est pas encore terminé qu’il y voit déjà le matériel pour un long-métrage de fiction. Il appelle Donna Langley, la présidente d’Universal Pictures, dès le lendemain, lui demandant d’acquérir les droits d’adaptation de l’histoire. Pour Zemeckis, il va s’agir de faire entrer les spectateurs dans l’univers de Mark Hogancamp, de donner vie à ses personnages et de voir le village et les différents récits qui s’y entrecroisent à travers les yeux de Mark. "En voyant le documentaire, j’ai remarqué que Mark racontait en détail ce qui se déroulait autour de chaque photographie. C’est ce qui m’a inspiré. Dans le film, on peut assembler ces histoires sans qu’elles aient à être narrées par l’artiste. On peut les voir se dérouler sous nos yeux et montrer ce qui se passe entre les figurines du point de vue de Mark. On peut leur donner vie. Je pressentais la force, la portée et l’originalité d’un tel film", raconte le cinéaste.
STEVE CARELL COIFFE AU POTEAU DICAPRIO
Robert Zemeckis souhaitait depuis longtemps adapter à l'écran le parcours de Mark Hogancamp ; il considère son combat comme essentiel pour démontrer que l'imagination artistique peut rétablir l'esprit humain. En 2013, Leonardo DiCaprio est pressenti pour incarner Mark avant que le rôle ne soit finalement offert à Steve Carell en 2017. Carell avait lui aussi vu Marwencol, documentaire qui l’avait ému et motivé à agir. "J’ai commencé à me renseigner sur l’obtention des droits et j’ai découvert que Bob Zemeckis les détenait et qu’il avait déjà écrit un scénario. Je l’ai alors contacté. C’est la première fois que je me jette comme ça dans l’arène, mais cette histoire me parlait et je voulais en être, d’une façon ou d’une autre, comme acteur, producteur ou scénariste, peu importait", se souvient Steve Carell. Les deux hommes tombèrent vite d’accord : Steve Carell interpréterait le double personnage de Mark Hogancamp et son alter ego héroïque, le capitaine Hogie. "Steve n’est pas qu’un formidable acteur de comédie, c’est un grand acteur dramatique", déclare le réalisateur. "Il est capable d’incarner avec brio les deux Mark. Je savais qu’il serait un merveilleux Hogie, le fier-à-bras, et saurait aussi rendre justice à la faille et à la complexité émotionnelle de Mark"
LA CRÉATION DES POUPÉES
Autant d’un point de vue narratif que technique, les poupées de Marwen ont été traitées par l’ensemble de l’équipe comme des personnages à part entière, avec des dialogues, des costumes et des accessoires propres. La création des fi gurines a débuté plusieurs mois avant le début du tournage. Conçues par le superviseur des miniatures Dave Asling, qui a notamment contribué aux effets spéciaux de X-Men L'affrontement final, les poupées ont été fabriquées à partir du visage et du corps numérisés des acteurs. Le perfectionnement du design de leurs visages est signé Bill Corso, dont on a déjà pu voir le travail dans Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire et Foxcatcher, et qui a utilisé une nouvelle technique de maquillage numérique. Kevin Baillie, le superviseur des effets visuels, et son équipe les ont alors fabriquées en 3D, grâce à des impressions 3D, et peintes. Les poupées ont alors été à nouveau numérisées avec des coiffures spécialement créées par la styliste et coiffeuse Anne Morgan. La forme initiale des poupées, comme leur long cou et leurs traits poupins, a été spécialement respectée. Leurs têtes ont été posées sur des corps aux articulations limitées, les rendant volontairement raides dans leurs poses et leurs mouvements, comme c’est le cas des poupées à l’échelle 1/6 datant de 2006, l’époque à laquelle Mark Hogancamp en a peuplé son village fictif.
NOTRE ENTRETIEN CARRIÈRE AVEC ROBERT ZEMECKIS