De : Alfonso Cuarón avec Yalitza Aparicio, Marina de Tavira, Marco Graf
Date de sortie : prochainement sur Netflix
De quoi ça parle ?
Ce film fait la chronique d'une année tumultueuse dans la vie d'une famille de la classe moyenne à Mexico au début des années 1970.
Netflix
Quelques jours après avoir remporté le Lion d’or à la Mostra de Venise – offrant ainsi à Netflix sa première récompense majeure – le réalisateur mexicain s’envolait pour Toronto où il présentait devant un parterre de journalistes son nouveau long-métrage. Une pièce semi-autobiographique pour un projet qui lui tenait particulièrement à cœur. Avec Roma, Cuarón opte pour le noir et blanc et nous raconte une histoire de famille intime et bouleversante - si l’on en croit les critiques.
Particulièrement attendu par les fans du cinéaste qui revient cinq ans après Gravity, Roma est l’un des rares films de l’année 2018 à concourir dans les quatre plus grands festivals cinéma de la rentrée : la Mostra, le TIFF, Telluride, et New York. Et à ses deux premières projections, standing ovations et réactions enthousiastes sur les réseaux sociaux, à l’instar de Barry Jenkins, le réalisateur oscarisé de Moonlight, qui n’a pas tari d’éloges sur le nouveau "chef-d’œuvre" de Cuarón. Film qui culmine déjà à 96% de satisfaction sur le site US Metacritic…
Qu’en a pensé la presse ?
Marie-Noëlle Tranchant / Le Figaro : Roma se pare de tous les atours du cinéma d'auteur : un beau noir et blanc numérique, une mise en scène sensible et raffinée, qui n'hésite pas à ralentir le tempo pour de longs plans séquences contemplatifs. – Lire la critique complète
Véronique Cauhapé / Le Monde : Portrait de famille en noir et blanc autant qu’évocation sans nostalgie, mais sensible, du temps qui passe, des défaillances et des arrangements de la mémoire, Roma est un film magnifique. – Lire la critique complète
Louis Guichard / Télérama : Ce film de maturité ressemble à un premier roman par sa simplicité, sa litanie d’anecdotes tragi-comiques, l’évocation d’un éden familial au bord de la dislocation. Alfonso Cuarón a parfois la main lourde, en particulier dans le maniement des symboles. Mais sa manière de renverser la hiérarchie sociale d’autrefois, en choisissant une invisible, la bonne à domicile, comme véritable héroïne de son premier film autobiographique, ne manque pas d’intérêt. - Lire la critique complète
Marcos Uzal / Libération : On pense surtout au cinéaste italien Fellini pour la manière dont la mise en scène révèle la part chorégraphique de la réalité, du mouvement des êtres et des choses, avec un tel naturel que c’est la forme qui semble s’accorder au monde et non l’inverse comme chez les mauvais virtuoses. C’est d’autant plus beau que le cinéaste s’attache surtout à des instants quotidiens auxquels il ne confère pas moins de grandeur qu’aux aventures spatiales de Gravity. - Lire la critique complète
Frédéric Foubert/ Première : Le film (...) est d’une ambition folle (à la fois thématiquement et techniquement), parcouru de visions poétiques déchirantes. - Lire la critique complète
Chris Nashawaty / Entertainment Weekly : En regardant le beau et lyrique film Roma, nous avons l’impression qu’à 56 ans, Cuarón ne voulait pas seulement rendre ses souvenirs encore plus vivaces, mais qu’il en avait besoin. Et on le remercie de l’avoir fait. Parce que des films comme celui-là, qui portent autant d’empathie et d’humanité, on n'en voit que très peu. - Lire la critique complète
Eric Kohn / Indiewire : Roma est de loin le récit le plus expérimental de la carrière de celui qui aime l’audace. Cuarón conjugue ici la force des Fils de l’homme et de Gravity, si bien qu’il n ressort une certaine retenue et un sentiment d’intimité encore jamais ressenti. - Lire la critique complète
Alonso Duralde / The Wrap : Alfonso Cuarón a créé un chef-d'œuvre plein de sincérité et de nostalgie, qui nous rappelle que ses dons en tant que conteur et explorateur de l'esprit humain ne varient pas en fonction de l'ampleur de la production. - Lire la critique complète
