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    Cannes 2018 : Nous, les coyotes, une curiosité indé sous influence
    Brigitte Baronnet
    Passionnée par le cinéma français, adorant arpenter les festivals, elle est journaliste pour AlloCiné depuis 13 ans. Elle anime le podcast Spotlight.

    Alors que le Festival de Cannes approche de son terme pour cette 71e édition, détour par la sélection de l'Acid pour le film "Nous, les coyotes", avec Morgan Saylor ("Homeland"), premier long métrage tourné à Los Angeles, influencé par Cassavetes.

    Amanda et Jake s’aiment et veulent tout (re)commencer à Los Angeles. Sauront-ils faire les bons choix ? Les vingt-quatre premières heures de leur nouvelle vie vont les emmener de surprises en déconvenues d’un bout à l’autre de la ville... C'est le point de départ de Nous, les coyotes, un film indé franco-américain, présenté à l'Acid, une section parallèle du Festival de Cannes dédiée à des premiers et seconds longs métrages de tous horizons. Une section faisant la part belle à des découvertes et autres curiosités.

    Ce premier long réalisé par Hanna Ladoul et Marco La Via dégage une atmosphère, un esprit dans la lignée d'un Richard Linklater (la triologie Before) ou de jeunes cinéastes indépendants comme les frères Safdie ou Sean Baker, dont les cinéastes confient avoir été influencé par leur travail. 

    Nous, les coyotes réunit dans les rôles principaux McCaul Lombardi et Morgan Saylor, jeune comédienne notamment remarquée dans la série Homeland. Nous nous sommes entretenus avec l'équipe depuis le Festival de Cannes, où le film est actuellement en quête d'un distributeur.

    Un extrait de Nous, les coyotes, présenté à l'Acid :

     

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