DES PLANS SUR LA COMETE
Le 21 juin 2017, pas moins de quinze nouveautés sortent dans des salles françaises déjà bien encombrées. Parmi elles, Des plans sur la comète, comédie parfois déjantée dans laquelle Vincent Macaigne donne la réplique à Suzanne Clément, quelques mois avant la retrouver dans Le Sens de la fête. Le tout devant la caméra de Guilhem Amesland, qui signe son premier long métrage en tant que réalisateur.
Vous avez souvent tourné dans des premiers films. Sentez-vous une énergie particulière chez un jeune réalisateur ?
Oui bien sûr. Je viens de terminer le nouveau film d'Olivier Assayas [E-Book, ndlr], qui sait tellement bien ce qu'il fait qu'il n'a presque jamais de doutes. Ou en tout cas il n'en transmet pas grâce à son expérience. Il y a une autre énergie. Ensuite, je ne dirais pas que j'aime à tout prix les premiers films, mais j'en ai fait beaucoup car je suis entouré de plein d'amis avec qui on a partagé beaucoup de choses. Guilhem Amesland, par exemple, avait été assistant sur Un monde sans femmes et Tonnerre, que j'avais faits avec Guillaume Brac, ou sur La Fille du 14 juillet d'Antonin Peretjatko. On avait beaucoup travaillé ensemble et c'était naturel de faire ce film avec lui. C'est plutôt comme ça que ça s'est fait.