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    Gérardmer 2018 - Jour 2 : conte gothique, comédie horrifique et fine fleur de l'animation fantastique

    Sous la neige, la compétition se poursuit avec "The Lodgers", "Tragedy Girls" et "Mutafukaz". Et un premier vrai coup de coeur à la clé.

    Tamasa Distribution

    Hier, deuxième jour du festival, trois nouveaux films de la compétition étaient présentés au public alors que la neige faisait enfin son apparition, recouvrant les toits de Gérardmer de son épais manteau.

    Le matin, l'Irlandais conte gothique The Lodgers. Dans l'après-midi, l'impertinent Tragedy Girls, film méta truffé de références au cinéma d'horreur des années 1980 et 1990 qui n'oublie pas de tacler méchamment la course aux followers. Enfin, le soir, l'excellent film d'animation franco-japonais Mutafukaz, qui nous arrache un coup de coeur tant le projet est ambitieux, punk et d'une infinie richesse visuelle et narrative. 

    The Lodgers

    Un frère et sa soeur sont liés par un terrible secret qui les contraint à ne jamais quitter la maison recluse que leurs parents décédés leur ont laissée en héritage. Un jeune homme va bientôt faire voler cette situation en éclats. 

    The Lodgers est le second fait d'armes de Brian O'Malley, après le thriller d'épouvante Let Us Prey. Pour le moment, le film n'a pas encore de date de sortie. Affaire à suivre, donc. 

    Tragedy Girls

    Deux adolescentes fascinées par la mort décident de kidnapper un tueur en série pour qu’il leur enseigne les « ficelles du métier ». Le début d’une vague de crimes qui va transformer ce duo de lycéennes mal dans leur peau en véritables stars des réseaux sociaux...

    En 2015, Tyler MacIntyre avait réalisé Patchwork, qui prenait déjà le parti de la comédie horrifique. Il revient en toute logique avec un film plein de cynisme, de gore et de mauvais esprit, très bien exécuté et qui devrait ravir les amateurs de films méta aux personnages insolents et au rythme endiablé. Tragedy Girls n'a pas encore, lui non plus, de date de sortie. 

    Mutafukaz

    À la suite d’un accident de scooter provoqué par la vision d’une mystérieuse inconnue, Angelino, un bon à rien comme il y en a des milliers à Dark Meat City, une sordide mégapole de la côte Ouest, commence à avoir de violentes migraines accompagnées d’étranges hallucinations. Avec son fidèle ami Vinz, il tente de découvrir ce qui lui arrive, alors que de menaçants hommes en noir semblent bien déterminés à lui mettre la main dessus...

    Mutafukaz est une véritable tornade, de finesse, de drôlerie, de mélancolie et de violence, qui emporte tout sur son passage. Il sortira le 23 mai prochain, et outre ses immenses qualités visuelles et d'écriture, voici 3 bonnes raisons de le voir :

    • Pour le flow d'Orelsan, qui donne incontestablement une dimension poétique au personnage d'Angelino.
    • Pour la BO, composée par Guillaume Houzé et The Toxic Avenger, qui rythme ce film d'animation étonnant, qui parvient à trouver un juste équilibre entre son impressionnante densité et une fluidité narrative qui force le respect. 
    • Parce que tout le monde adore le catch mexicain. 

    Et n'oubliez pas de garder un oeil ouvert sur l'actualité du festival, que vous pouvez toujours retrouver par ici ! 

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