Coups pour coups (1991)
Le pitch dans ta face...
Le détective Louis Burke reçoit la mission d'infiltrer le pénitencier de Harrison où sévit un mystérieux "escadron de la mort", qui liquide des détenus pour le compte d'un réseau de trafiquants d'organes.
Prêt pour le fight ?
- Sly a bien eu droit à son film de prison avec Haute sécurité, alors pourquoi pas Van Damme ? D’autant plus que mis derrière les barreaux, notre héros fait des merveilles dans l’art de la castagne. Seul face à une armée de détenus et de matons prêts à en découdre avec lui, il distribue les coups comme des petits pains.
- La réussite de Coups pour coups tient également au personnage de Naylor qui n’est pas sans nous rappeler le colosse quasi-invulnérable du thriller Héros (1988) avec Chuck Norris. Naylor ou l’incarnation du Diable en personne, ne craignant ni les balles de revolver, ni les flammes d’un four crématoire. Sans doute l’ennemi le plus mystique et qui aura donné le plus de fil à retordre à JCVD.
La botte secrète...
Qu’ont en commun Dr House, Les Experts et Coups pour coups ? Leur réalisateur bien sûr ! Deran Sarafian… Et oui, qui pouvait imaginer que ce petit artisan de la série B à qui l’on doit également Deux doigts sur la gachette (1994) et Terminal Velocity (1995) allait finir aux commandes de certaines séries aujourd’hui devenues cultes !
La gueule du méchant...
Un physique imposant, une gueule de repris de justice, une mâchoire de carnassier… Difficile d’imaginer Patrick Kilpatrick dans des rôles autres que ceux de brutes épaisses. Et c’est d’ailleurs dans ce registre qu’il va briller aux côtés des plus grandes stars du film d’action : Van Damme bien sûr, mais aussi Steven Seagal (Piège à grande vitesse, 1995), Arnold Schwarzenegger (L'Effaceur, 1996), Bruce Willis (Dernier recours, 1997) ou encore Chow Yun-Fat (Un tueur pour cible, 1998).