Gaumont
JCVD (2008)
Le pitch dans ta face...
Entre ses problèmes fiscaux, la bataille juridique qui l'oppose à sa femme pour l'obtention de la garde de son fils, les périodes de vache maigre du cinéma d'action qui voient même Steven Seagal lui souffler un rôle, Jean-Claude Van Damme est venu chercher dans son pays d'enfance le calme et le repos qu'il ne trouve plus aux Etats-Unis...
Prêt pour le fight ?
- JCVD fait figure d’œuvre ovni dans la filmographie de Jean-Claude Van Damme. S’éloignant provisoirement des productions testéronées qui lui ont apporté la renommée que l’on sait, l’acteur se livre ici à un exercice de style inédit : une forme d’auto-portrait ou plus exactement d’auto-critique touchante de son personnage public. Fini les doubles maléfiques, c’est en effet à lui-même qu’il a décidé de s’en prendre… Avec une tendre ironie et sans tomber dans le pathos. Même si la scène où face caméra il s’adonne à d’émouvantes confessions en bouleversera plus d’un.
- Comme pour mieux revisiter le mythe Van Damme, le cinéaste Mabrouk el Mechri s’emploie à styliser un max sa mise en scène. Celle-ci, riche en effets, s’appuie sur une succession d’allers-retours dans le temps, des longs plans-séquences mêlant action et émotion, et sur une multiplicité d’angles de caméra. Chose à laquelle le fan esthète ne manquera pas d’être sensible.
La botte secrète...
JCVD aurait pu s’intituler Le Roi des Belges. Sous ce titre provisoire, le projet initial qui avait été imaginé par Marc Fiszman, le producteur de Jean-Philippe, et Frédéric Bénudis, l’auteur du documentaire Dans la peau de Jean-Claude Van Damme, racontait à peu près la même histoire mais à la différence près que le gratin du showbiz belge – Benoît Poelvoorde, Annie Cordy, Cécile de France en tête - devait y participer. L’idée de réaliser ce film avait d’ailleurs été soumise au cinéaste-comédien Gilles Lellouche, qui connaissait bien l’acteur bodybuildé pour l’avoir dirigé dans Narco. Idée qui l’avait beaucoup amusé…
Toujours lui-même dans...
Narco (2004) de Gilles Lellouche et Tristan Aurouet