Bienvenue à La Belle, ville en apparence semblable à tant d'autres au cœur des régions arides de l'Ouest américain, à une particularité près : la bourgade est régie par des femmes, qui ont retroussé leurs manches et enfilé le holster après le décès de la quasi-totalité des hommes dans une explosion à la mine du coin. Après Deadwood et plus récemment Westworld, Godless, nouvelle production Netflix disponible sur la plate-forme depuis le 24 novembre, prend un malin plaisir à réinventer le western :
Au sein d'une époque où les hommes règnent en maître, Godless fait le choix de visiter ces mornes et sauvages contrées d'un point de vue féminin – voire féministe –, dont la quiétude sera troublée par l'arrivée de bandits masculins à la gâchette facile :
Poursuivi par l'impitoyable Frank Griffin (Jeff Daniels), c'est le jeune Roy Goode, interprété par un Jack O'Connell impeccable, qui sème le désordre à La Belle :
Parmi les personnages féminins du show se démarque Mary Agnes (Meritt Wever), dont la "badassitude" n'a rien à envier à ses compères masculins :
"Mary Agnes, notre nouvelle héroïne féministe"
"J'ai commencé Godless pour Michelle Dockery. J'ai continué pour Mary Agnes interprétée par Merritt Wever"
Si son propos et son casting sont une réussite, Godless impressionne également par une photographie sublime, digne des grandes réalisations cinématographiques dont elle s'inspire :
"Honnêtement, la photo de Godless est la plus belle que l'on ait pu voir à la télévision cette année"
"Casting, scénario et photographie exceptionnels. Quel petit chef-d’œuvre"
Godless restera donc comme une des belles surprises de cette fin d'année, et ravira les aficionados de westerns poussiéreux mais aussi ceux qui aiment que l'on joue avec les codes du genre :
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